★ Reviews Deuxième commande et pas la dernièreProduits de qualité qui viennent du pays extrêmement pas cher avec un service après-vente au top personnes super sympa et réactif et plein de conseils pour la conservation des produits je ne peux que recommander ce site TopUne livraison rapide au top RaviCommande et arrivé rapidement, la qualité du produit et excellente TopProduit de qualité livré rapidement Gousse de vanilleTrès belle qualité. Je recommande. Commande TB ArrivéeJe vous remercie Produits Parfait .Envoi Rapide et TB Protégé. A Recommander Cordiales Salutations Mathieu . S Vanille Bourbon de Madagascar, qualité exceptionnelle, 10 gousses, 16/18cm Vanille Bourbon de Madagascar, qualité exceptionnelle, 10 gousses, 16/18cm JCtout est OK Délai respecté Qualité du produit Bravo
515dollars le kilo Le vrai prix du boom de la vanille à Madagascar À Madagascar, le prix au kilo de la vanille équivaut à celui de l’argent. Mais l’envolée des prix n’a pas réduit la pauvreté des cultivateurs LYDIE/SIPA David Pilling à Sahabevava, Madagascar, FT
Le prix de la vanille de Madagascar évolue d’année en année. Alors qu’il était d’environ 70 $ le kilogramme à l’exportation en 2014, le prix a été multiplié par dix quatre années plus tard, atteignant les 700 $ le kilogramme. Il est redescendu à 550 $ en 2019. Quelles sont les raisons de cette flambée des prix ? La pollinisation artificielle À Madagascar, comme dans toutes les autres îles cultivant la vanille Bourbon, la pollinisation des fleurs de vanille se fait entièrement à la main, faute de pollinisateurs naturels insectes, oiseaux. Dans le pays d’où est originaire l’orchidée Vanilla Planifolia Mexique, la fécondation est assurée par l’abeille Mélipone. Ce processus long et laborieux est exécuté parfois par des enfants et souvent par des femmes surnommées les marieuses ». Les fleurs du vanillier ne fleurissent qu’une fois par an. À l’aide d’un bâtonnet fin, ces ouvrières prélèvent du pollen sur le pistil pour le déposer ensuite sur le stigmate. Par ailleurs, concernant la culture de la vanille, l’ensemble du processus est long et nécessite beaucoup de temps et de main d’œuvre. Le vol des gousses de vanille La vanille de Madagascar est très demandée sur le plan international. À cause de l’envolée vertigineuse de son cours ces dernières années, les agriculteurs sont souvent victimes de vols pouvant tourner parfois au drame. Les conditions climatiques Madagascar est souvent victime d’évènements climatiques plus ou moins dangereux. En 2017, l’île a été victime du cyclone Enawo classé 4/5 sur l’échelle d’intensité et qui a endommagé 30% de la récolte. L’augmentation de la consommation des produits naturels Plusieurs industriels ont adopté la tendance naturelle » dans leur processus de fabrication. Qu’il s’agisse de produits alimentaires, de cosmétiques ou de parfums, certains se sont engagés à éliminer arômes et parfums artificiels de leurs produits. Combinés, tous ces facteurs ont encouragé l’envolée des prix de la vanille de Madagascar ces dernières années. Quelles sont les conséquences ? Inquiétés par les vols de leurs récoltes, plusieurs agriculteurs malgaches procèdent à la cueillette des gousses de vanille avant maturité. Cette pratique mène à une diminution de la qualité, à cause notamment de la baisse du pourcentage de vanilline, molécule conférant à la vanille son arôme si particulier. D’ordinaire, le taux de vanilline est compris entre 1,6 et 1,8%, mais à cause de cette pratique, il peut chuter jusqu’à 1%. De plus, à cause de la cueillette prématurée des gousses de vanille de Madagascar, la production d’un kilogramme de vanille préparée peut nécessiter jusqu’à 8 kilogrammes de vanille verte. En respectant les conditions de cueillette ordinaire, il faut l’équivalent de 6 kilogrammes de vanille verte pour obtenir 1 kilo de vanille préparée. Par ailleurs, certains industriels habitués à utiliser de la vanille naturelle dans leurs produits, se sont tournés vers la vanille de synthèse à cause des prix exorbitants de la vanille naturelle, notamment celle en provenance de l’île de Madagascar. Ces industriels sont déjà touchés par les répercussions de la crise engendrée par la pandémie de la Covid-19. Ceci impacte également l’activité des importateurs qui pourraient réduire les volumes de vanille naturelle importés. Quelles sont les mesures prises par le gouvernement malgache ? Craignant un retournement du marché de la vanille avec une baisse brutale des prix, le ministère du commerce malgache a fixé le prix de cette épice à 250 $ le kilogramme pour cette année. Par ailleurs, la récolte de 2020 tonnes étant supérieure à la demande mondiale, les exportateurs craignent que les importateurs ne retardent leurs commandes pour bénéficier de prix encore plus avantageux. Ils redoutent également d’être confrontés à des concurrents issus d’autres pays comme l’Indonésie, offrant une vanille haut de gamme, vendue parfois à moins de 180 $ le kilogramme. Comment sont fixés les prix de vente une fois la vanille importée ? Évidemment plusieurs facteurs interviennent dans la fixation des prix, qu’il s’agisse d’achat en gros ou au détail. Les quantités commandées déterminent en partie le prix de vente, ensuite les frais d’expédition et les taxes douanières viennent s’ajouter au total à payer, lorsque le client final se fait expédier sa commande à partir d’un autre pays. À titre d’exemple, pour un industriel, il est possible de se faire livrer une commande de vanille de Madagascar à partir d’entrepôts basés aux États-Unis. Évidemment, il ne paiera pas 250 $ le kilogramme de vanille, mais un peu plus. Pareil pour un particulier qui achète sa gousse de vanille en grande surface ou dans une épicerie fine, il paiera d’autres frais en plus du prix de l’importation de la vanille. Néanmoins, les nombreux bienfaits de cette épice sur notre santé physique et psychique en valent la peine, notamment si nous l’achetons auprès de boutiques en ligne, comme
Cetteîle pauvre fournit 80% de la production mondiale de vanille, produit dont le marché a été libéralisé en 1989. Depuis, le prix de l'épice fait les montagnes russes: 400 dollars le kilo
Qui dit vanille, dit Madagascar, principal pays producteur de cette plante aromatique dans le monde, par ailleurs source unique de revenus pour de nombreuses familles et créneau incontournable pourvoyeur de devise pour l'économie Malgache. Cette année, la campagne a démarré le 7 juillet. Qui dit vanille, dit Madagascar, principal pays producteur de cette plante aromatique dans le monde, par ailleurs source unique de revenus pour nombreuses familles et créneau incontournable pourvoyeur de devise pour l’économie Malgache. Cette année, la campagne a démarré le 7 juillet. L’Agence Anadolu s’est rendue dans l’une des exploitations située au nord du pays pour recueillir de plus près le vécu des opérateurs et les enjeux de la filière. Reportage. Il est 11 heures du matin 8 heures GMT, ce mercredi 13 juillet, au marché de Manatongotra, dans la commune d’Ampanefena à Sambava, région SAVA, dans le Nord de Madagascar. Lydia Rasoanalaina s’active avec d’autres paysans cultivateurs de vanille. Cette mère de famille, présidente de l’association ZOTO qui rassemble 150 planteurs de vanille ne cache pas son enthousiasme. A elle seule, elle dispose d’environ 200 kilos de vanille verte à écouler. Son association compte en tout 3 tonnes de vanilles préparées et plus d’une tonne de vanille verte. Elle vit essentiellement de la plantation de vanille, mais en parallèle, elle effectue aussi de la culture de riz afin de varier ses investissements. Nous sommes confiants car le prix minimum de 75 000 Ariary environ 18 dollars le kilo fixé par l’Etat nous convient très bien. Nous espérons d’ailleurs écouler nos quantités de vanille à un prix supérieur à ce prix plancher », confie – t – elle. Avec son association, ils ont choisi de débuter la vente de leur vanille récoltée un peu moins d’une semaine après le début de la campagne. Nous avons opté pour cette date car c’est à ce moment que nos clients collecteurs vont venir », explique – t – elle. Leur principal client est la société Sahanala. Lydia et consœurs n’ont pas été déçus car à la fin de la journée, ils ont réussi à écouler 600 kilos de vanille verte et entendent poursuivre leur vente le lendemain. Désormais, les mésaventures de la campagne précédente ne sera plus qu’un lointain souvenir. En effet, les planteurs vendaient à perte. Faute d’une organisation claire, certains collecteurs achetaient la vanille à un prix dérisoire au grand détriment des planteurs. L’année dernière, nous n’avions pu vendre notre vanille qu’au prix de 40 000 Ariary environ 10 dollars le kilo », déplore Lydia. Mais l’enthousiasme de cette mère de famille ne semble pas partagé par certains planteurs de la région. Au lendemain même du début de la campagne, les médias locaux ont rapporté des cas de manifestation de paysans planteurs notamment à Manakana Lokoho. Les manifestants ont barré la route en amenant des sacs de vanille invendus et arborant des pancartes sur lesquelles étaient écrites notre vanille ne trouve pas d’acheteurs ». Il a fallu l’intervention des autorités locales pour résoudre la situation. Début de campagne mitigée Depuis le 7 juillet dernier, date d’ouverture officielle de la campagne de récolte de la vanille, les paysans planteurs sont en effervescence. Le mot d’ordre pour cette année est de remettre la filière d’aplomb mais la réalité révèle certaines discordances. Dans une interview exclusive accordée à l’Agence Anadolu, Georges Geeraerts, Président du Groupement des Exportateurs de Vanille de Madagascar et non moins Vice – Président du Conseil National de la Vanille CNV livre ses impressions par rapport aux premiers jours de campagne. On remarque un peu de flottement sur les premiers marchés de vanille verte, particulièrement dans le district de Sambava. Cette situation n’est pas inhabituelle mais elle est montée en épingle par certains qui auraient intérêt à ruiner les efforts entrepris par le CNV pour assainir la filière », constate – t – il. En effet, outre les manifestations de planteurs, quelques politiciens sont montés au créneau à l’instar des députés Roland Ratsiraka et Siteny Andrianasoloniaiko qui ont tour à tour interpellé sur des informations véhiculées par certains médias français, selon lesquelles les glaces à la vanille d’une grande marque dont les extraits viennent d’un fournisseur malgache ont été rappelées du marché à cause d’une éventuelle présence d’une substance considérée comme agent cancérigène. Des manœuvres que les responsables qualifient d’ entraves » à l’expansion de la filière. Interrogé sur ces informations, Georges Geeraerts souligne que le produit cancérigène incriminé est interdit sur le territoire malgache. Une enquête déterminera à quel moment la contamination a pu avoir lieu ». Concernant le suivi des normes de production de la vanille, le vice – président du CNV ne manque pas de souligner qu’ avec les moyens financiers que constituent le prélèvement à l’exportation, le CNV organisera des commissions qui travailleront sur tous les sujets depuis le planteur jusqu’au consommateur final ». D’après les statistiques émanant toujours du CNV, la Grande île a pu exporter près de 3200 tonnes de vanille lors de la dernière campagne. Le Conseil National de la Vanille CNV a pour missions, entre autres, d’effectuer le suivi sur le terrain relatif à l’application des bonnes pratiques et des normes conventionnelles dans la production, la collecte, la préparation, la transformation et le conditionnement de la vanille. Depuis le début de la campagne de récolte de vanille verte le 7 Juillet, le ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation a procédé à la mise en place de marchés contrôlés afin de surveiller l’application du prix plancher fixé à 75 000 Ariary. Lors de l’ouverture officielle de la campagne, le ministre de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation, Edgard Razafindravahy a fortement incité les producteurs à rehausser la valeur de la vanille malgache. Il a également martelé que la filière vanille est entièrement libéralisée et ne fait l’objet d’aucun monopole. Tous les opérateurs qui œuvrent dans la légalité peuvent acheter la vanille. Cependant, ils doivent agir dans le strict respect de la loi. Il en est de même pour les exportateurs. La première disposition à respecter est le prix minimum d’achat de la vanille auprès des planteurs », a – t – il déclaré. Des agents de la Police Nationale et de la Gendarmerie ont été mobilisés dans tous les districts qui accueillent la campagne. Trois jours avant l’ouverture de la campagne à Madagascar, une délégation malgache à fait le déplacement à l’ambassade de Madagascar à Paris, en France, dans le cadre d’une rencontre internationale sur la vanille. Une occasion pour les représentants du Gouvernement malgache de faire un plaidoyer auprès des opérateurs internationaux qui sont les principaux acheteurs de la vanille malgache. La décision du Gouvernement Malgache de fixer le prix minimum de la vanille préparée à 250 dollars le kilo sur le marché international a été au cœur des discussions. Madagascar demeure le premier pays producteur et exportateur de vanille à l’échelle mondiale. 80% de la vanille de Madagascar provient de la région SAVA. D’après une note publiée par la Banque Centrale de Madagascar en février 2022, une hausse de 47,2% de la quantité de vanille exportée pour atteindre 2463,8 tonnes a été observée. Avec une recette de plus de 602 millions de dollars sur les exportations en 2021 contre près de 509 millions de dollars en 2020, la filière vanille est l’un des secteurs pourvoyeurs de devises pour le pays selon toujours la Banque centrale. Afrique Commerce Devises Economie Exportations Producteurs Vanille
Description Les gousses de vanille de Madagascar sont des vanilla planifolia. Elles sont de couleurs noires ou brunes foncées et plus charnues que celles du Mexique et légèrement huileuses. Ce lot de gousses de 16 à 18cm provient de
Gousses de Vanille 8,90€ – 34,90€Issu des cultures de la région de Sava à Madagascar Des arômes d’exception et une très forte proportion en graines pour vos desserts, pâtisseries, crèmes etc.. C’est l’une des vanilles les plus remarquables au monde. Une taille comprise entre 17 et 19 cm. Idéal pour les amateurs de bonne cuisine. Vanille Bourbon de Madagascar 11,90€ – 39,00€En provenance de Madagascar Région de Sava. Des gousses charnues riches en arômes et en graines. Chaque gousse pèse au moins 5 grammes pour une taille de 18cm. Un parfum d’une puissance incomparable. Une demi gousse par litre de crème anglaise. Idéal pour des riz au lait, flans, bavarois ou ganache montée. Vanille Gourmet 27,90€ – 49,90€Vanille gourmet en provenance d’Ouganda Un parfum plus puissant que les vanilles classiques Une vanille rare, peu connue d’une qualité remarquable. Taux de vanilline – Taux d’humidité de 31 %. Notes de cacao, intensément vanillé et boisées. Une gousse pèse entre 3 et 4 grammes Paiement en 4 fois sans frais disponible. 9,00€ – 105,00€Provenance de Madagascar Région de Sambava Idéal en infusion dans les crèmes anglaises ou brûlées ou en macération dans les rhums ou la vodka. Parfum puissant aux notes florales, chocolatées et vanillées. 1 Gousse = environ à L’un des meilleurs rapport Qualité /Prix. Le paiement en 4 x sans frais est possible sur notre site. Vanille Sri Lanka 9,70€ – 69,90€Vanille planifolia en provenance du Sri Lanka Région de Kandy Idéal pour un dessert réussi avec des notes vanillées douces, un parfum épicé rappelant la cannelle et la réglisse. S’utilise en compote, crèmes pâtissières, crèmes anglaises, bavarois etc.. Vanille de Tahiti 14,90€ – 109,90€Des gousses au senteurs exceptionnelles en provenance de Tahiti. Idéal pour les pâtisseries, les crèmes anglaises les ganaches ou dans une sauce à la vanille pour les poissons. Des notes aromatiques vanillées, anisées avec un parfum de caramel et de réglisse. Chaque gousse mesure entre 18 et 19 cm et pèse 12 grammes. Vanille Madagascar au kilo 45,00€ – 359,00€Nos gousses de vanille sont cultivées à Madagascar sur la côte de la vanille entre les communes de Antalaha et Sambava. Des gousses charnues avec un taux d’humidité de 34-35 % et un taux de vanilline entre et %. Assurément elles sublimeront vos desserts, crèmes brûlées, flans, ganaches, gâteaux. Vendues et stockées sous vide pour une meilleure conservation. Livraison gratuite / Paiement en 4 fois sans frais disponible Pensez à réutiliser les gousses épuisées afin de ne rien perdre leurs arômes.
- Зихр ፀኀσሽдрኽሜа лուйаլ
- Շ ፎтатωψу уፐωталурсሮ
- Тխցуዊеየиш цիз
- ጦθւιքестθ упсета հо υл
- Ուգኪጠիв жуготи
Nousavons repris une ancienne commande de vanille en mai 2012 (Madagascar toujours) où nous étions à 27.00 € les 125 grammes soit 216.00 € le prix kilo vanille.Le prix du kilo de vanille noire fendue de Madagascar, principal producteur et exportateur au monde, est passé de $ 65 FOB au début de la campagne 2014, en juin, à $ 140 actuellement. Il a plus que doublé… Certes, la récolte à Madagascar s'annonce plutôt faible cette année avec une qualité relativement médiocre. Mais la raison essentielle de la flambée des cours doit être cherchée côté du bois de rose. A Madagascar, depuis 2010, il est interdit d'abattre et d'exporter cet arbre relativement dur, souvent centenaire, menacé d'extinction, mais dont le bois est tant prisé pour les travaux de marqueterie, notamment en Chine. L'association américaine de protection de l'environnement Missouri Botanical Garden a été une des premières à dénoncer ce trafic de bois précieux et un embargo international existe contre son commerce. Or, l'arbre se trouve à Madagascar dans les mêmes zones d'exploitation et de traitement que la vanille, notamment la zone dénommée Sava Sambava-Antalaha-Vohemar-Andapa, une région retirée dans le Nord-Est du pays, peu accessible et donc peu ceci s'ajoute le fait qu'à Madagascar, la vanille n'est pas produite sur de grandes plantations, organisées, facilement contrôlables, du moins avec des interlocuteurs facilement identifiables. Dans la Grande île, la production de vanille se fait par plus de 80 000 petits paysans qui, chacun, fait quelques kilos de vanille. Ils sont peu organisés, pauvres et donc promptes à vendre au plus des "indépendants"C'est à partir de la récolte 2014, qui démarre en juillet, que de nouveaux acteurs sont nettement apparus dans la filière. Jusqu'alors il y avait des petits fermiers, des collecteurs plus ou moins importants et des exportateurs. En 2014 sont donc apparus des collecteurs "indépendants" dotés de moyens financiers importants leur permettant d'acheter des volumes conséquents de vanille et de les stocker, faisant grimper les prix. "La zone de collecte de la vanille étant la même que la zone de collecte du bois de rose", souligne un spécialiste basé aux Pays-Bas. "Les collecteurs ont commencé à dealer du bois de rose, à le revendre. Ils ont ainsi dégagé des liquidités relativement importantes qu'ils ont pu blanchir en achetant de la vanille, puisqu'ils se trouvaient dans la même zone. La vanille est un marché de niche sur lequel on trouve toujours un acquéreur."En quelques mois, ces nouveaux opérateurs pour des précisions, lire l'article de mediapart au volant de 4x4 flambant neuf, proposait aux exportateurs jusqu'à 30 tonnes de vanille alors que, quelques mois auparavant, personne ne les connaissait dans la filière vanille. "Ce sont des gens qui ont deux ou trois millions de dollars en trésorerie et qui dament le pion aux circuits traditionnels." Ce qui fait flamber le marché de la dégradation de la qualitéCe n'est, bien évidemment, pas la première fois que les prix s'envolent entre 2002 et 2004, le kilo est passé de $ 30 à $ 400-450. Mais c'était lié à des phénomènes climatiques, un ouragan, un cyclone. Actuellement, rien de particulier ne justifie cette forte hausse et surtout sa rapidité, d'autant plus que la qualité ne cesse de se dégrader ces 5 dernières raisons à cette baisse préoccupante de la qualité. Tout d'abord, la hâte de récolter. "A Madagascar, vous avez une floraison à partir de septembre, une récolte en juin, et des ventes qui s'étalent de juillet à décembre. Il y a donc une période de soudure qui est très longue, de janvier à mai, une période sans revenus. C'est pour ça qu'ils ne veulent pas attendre pour vendre", souligne notre expert. En outre, tous les producteurs ont besoin de liquidités pour la fête nationale malgache, le 26 juin. D'où l'habitude de cueillir une grande partie des gousses, quelque soit leur degré de maturité. A ceci s'ajoutent les vols de gousse sur pied dont le nombre ne cesse de croître les producteurs ne veulent donc pas attendre pour récolter. Parallèlement, en 2013, l'emballage dans des sacs plastique sous vide s'est généralisé, ce qui s'est avéré néfaste à la qui profite le crime ?Certes, la flambée des prix profite au producteur en 2012, il vendait son kilo de vanille verte aux alentours des $ 2; aujourd'hui, il en perçoit $ 20. L'exportateur, quant à lui, n'est en règle générale pas en capacité financière de suivre à ces prix là, il ne peut pas acheter les volumes qu'il achetait auparavant car pour acheter, il faut avancer l'argent et les banques locales n'ont pas toujours renouvelé les lignes de crédit à hauteur de la hausse du prix de la vanille. Les intermédiaires "indépendants" cherchent, d'ailleurs, aujourd'hui à s'impliquer dans l'exportation. Car ils ont compris qu'ils devaient sécuriser leurs investissements et donc contrôler l'ensemble de la aux grands opérateurs internationaux, personne ne s'est réellement manifesté. " Les fournisseurs des grands groupes utilisateurs de vanille comme Nestlé, Coca Cola, Unilever, etc. ne peuvent pas ignorer la situation ne serait-ce parce que début 2014 un exportateur malgache a envoyé une lettre à tous les grands acteurs de la filière disant clairement qu'il y a de l'argent du bois de rose qui circule dans la filière de la vanille", du marché ?Cette hausse des cours de la vanille va, sans aucun doute, stimuler la production mondiale. Celle-ci est attendue à 1700-1800 t cette année, Madagascar ayant annoncé produire 1200 t. La production indienne est attendue à 100-150 t, l'Ouganda 80 à 100 t, la Papouasie Nouvelle Guinée 50 à 80 t, le Vietnam environ 50 ces niveaux de prix, l'Inde recommence à récolter de façon significative. A noter que, ses coûts de production étant plus élevés qu'à Madagascar, le producteur indien ne récolte sa vanille que lorsque le prix de marché atteint $ 30 à 40 le kilo. Ceci lui est rendu possible car il n'est quasiment jamais en monoculture, contrairement à son homologue malgache. L'Inde qui, actuellement, achète de la vanille à Madagascar, l'achemine par avion pour être traitée en Inde car les opérateurs indiens estiment mieux traiter la gousse qu'à Madagascar et donc en tirer un plus grand dit, les prix internationaux demeureront-ils élevés longtemps? Difficile à dire. Les niveaux actuels devraient logiquement conduire à une hausse de production et donc à une baisse des prix, ce à quoi aspirent les acheteurs. D'ores et déjà, certains grands groupes ont changé leur formule ils sortent des produits avec des vanilles qui ont des taux de 1,3% de vanilline contre 1,6 à 1,8% auparavant. Certains ont rogné leurs marges et abandonnent la vanille naturelle pour de la vanille de synthèse bien que cela aille à contre-courant de la tendance actuelle au naturel, tous produits il n'est pas certain que cette correction de prix s'opère dès la saison prochaine car les observateurs du marché s'attendent à une année difficile. Il n'a pas fait beau à Madagascar, dans la Sava, ni en juillet ni en août, période durant laquelle on sèche habituellement la vanille au soleil. La qualité cette année pourrait donc en pâtir. Le corolaire est que cette pluie est favorable au développement précoce des lianes et des bourgeons. Il faut donc attendre le bilan de la floraison qui démarre ce mois-ci et dure jusqu'en décembre pour mieux évaluer la prochaine campagne. Mais, d'ore et déjà, on peut s'attendre à une récolte 2016 précoce, dès le mois de facteur de taille car aujourd'hui, étant donné le prix élevé de la vanille et la difficulté pour les exportateurs malgaches d'accéder aux financements nécessaires, les négociants internationaux doivent pré-financer, cash, leurs achats et donc demander à leurs propres clients des tout n'est pas rose au pays de la vanille…. 74pCqK.