M le prĂ©sident. Mercredi 31 octobre 2007, Ă  neuf heures trente, premiĂšre sĂ©ance publique : Suite de la discussion de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2008, n o 189 : Rapport, n o 276, de M. Gilles Carrez, au nom de la commission des finances, de l’économie gĂ©nĂ©rale et du plan ; Immigration, asile et intĂ©gration : Un ambulancier assure le transport sanitaire des malades et blessĂ©s vers une installation mĂ©dicale, notamment dans des situations d'urgence. L'ambulancier est trĂšs exposĂ© Ă  la fois par la conduite automobile rapide, la manipulation et la proximitĂ© des patients et par l'environnement des accidents ou il est amenĂ© Ă  intervenir... Un ambulancier assure le transport sanitaire des malades et blessĂ©s vers une installation mĂ©dicale, notamment dans des situations d'urgence. L'ambulancier est trĂšs exposĂ© Ă  la fois par la conduite automobile rapide, la manipulation et la proximitĂ© des patients et par l'environnement des accidents ou il est amenĂ© Ă  intervenir. Le personnel ambulancier est confrontĂ© ainsi Ă  de nombreux risques professionnels, - physiques, telles les lombalgies dues Ă  la manipulation de patients inanimĂ©s ou Ă  mobilitĂ© rĂ©duite, ou Ă  la conduite automobile prolongĂ©e, - biologiques du fait de sa proximitĂ© avec des blessĂ©s ou des malades exposition au sang, contagiositĂ© 
, - mais aussi chimiques par contact avec des produits mĂ©dicaux, dĂ©tergents et dĂ©sinfectants, - et psychologiques enfin par cĂŽtoiement constant avec des personnes souffrantes et parfois dans des conditions violentes. Ces risques sont aggravĂ©s par des conditions de travail stressantes, comme le travail de nuit ou isolĂ© ou en zone hostile catastrophes, attentats 
 avec des exigences d'efficacitĂ© et de rapiditĂ© qui peuvent interfĂ©rer avec les contraintes de la circulation routiĂšre embouteillages, Code de la Route... et gĂ©nĂ©rer des situations de conduite propices aux accidents routiers. Les principaux risques professionnels des ambulanciers Les tĂąches des ambulanciers consistent Ă  la prise en charge et au transport par ambulance de patients malade, blessĂ© ou parturiente vers une installation mĂ©dicale, - soit dans une situation d'urgence malaises cardiovasculaires, asphyxies, noyades, accouchements imminents, accidentĂ©s des accidents routiers, du travail ou du sport, blessĂ©s des catastrophes aĂ©riennes, ferroviaires, industrielles ou naturelles, incendies ou explosions, attentats 
 dans des vĂ©hicules de transport sanitaire adaptĂ©s ambulance de rĂ©animation 
, - soit dans une situation programmĂ©e sur prescription mĂ©dicale d'une personne malade ou handicapĂ©e dans un vĂ©hicule sanitaire lĂ©ger VSL, pour un transport assis. Le mĂ©tier d'ambulancier s'exerce soit en travailleur indĂ©pendant, soit comme salariĂ© d'une entreprise privĂ©e, d'un hĂŽpital public, d'un Service d'Aide MĂ©dicale Urgente SAMU ou d'un centre de secours SDIS sapeur-pompier. Le brancardage et l'installation du malade ou du blessĂ© dans le vĂ©hicule, Ă©ventuellement la participation aux premiers soins et la surveillance du patient pendant le transport, la conduite rapide, adaptĂ©e Ă  l'Ă©tat du patient et Ă  celle des conditions de circulation, vers un Ă©tablissement de soins, exposent l'ambulancier Ă  des risques multiples. Les interventions sur les lieux de catastrophes avec de nombreux accidentĂ©s cumulent et aggravent les conditions de risques pour le personnel de secours lui-mĂȘme, avec des dangers physiques, chimiques voire radiologiques et biologiques selon la nature de l'accident les lieux de secours sont possiblement contaminĂ©s par des agents chimiques ou radiologiques, lors des catastrophes industrielles type Seveso, Fukushima.... Par ailleurs, les interventions Ă  l'extĂ©rieur sont susceptibles de se dĂ©rouler dans des conditions mĂ©tĂ©orologiques Ă©prouvantes froid ou chaleur extrĂȘmes, fortes intempĂ©ries et dans un environnement hostile suite Ă  des incendies, explosions, inondations, avalanches, tremblements de terre, Ă©ruptions volcaniques, agressions crapuleuses ou terroristes, Ă©meutes, 
 Les mesures de prĂ©vention des risques professionnels des ambulanciers Les risques physiques des ambulanciers Les affections de l'appareil locomoteur troubles musculo-squelettiques sont frĂ©quentes chez les ambulanciers et peuvent mener pour certaines d'entre elles Ă  une inaptitude professionnelle. Les chutes de plain-pied, les blessures lors de l'utilisation des Ă©quipements, les accidents de la route sont Ă  l'origine de nombreux traumatismes. - Les affections de l'appareil locomoteur Les dorsalgies, cervicalgies, cruralgies, sciatiques par hernie discale et les douleurs articulaires aux Ă©paules, genoux et chevilles, sont liĂ©es Ă  la manipulation des patients, Ă  la station assise prolongĂ©e, aux vibrations produites par le vĂ©hicule tout au long de la durĂ©e de conduite. La posture statique et les mauvais rĂ©glages du siĂšge ou du positionnement des commandes, du volant ou des pĂ©dales, l'insuffisance de suspension du siĂšge ou du vĂ©hicule lui-mĂȘme, l'Ă©tat du revĂȘtement routier, les ralentisseurs, sont nĂ©fastes principalement pour le rachis. Les risques de troubles vertĂ©braux par les vibrations, entrainant des trĂ©pidations et des secousses ressenties, sont provoquĂ©s par les forces compressives et de cisaillement rĂ©pĂ©tĂ©es principalement aux jonctions dorsolombaires et lombo-sacrĂ©es, et ce risque est majorĂ© chez les ambulanciers qui restent assis pendant longtemps sur leur siĂšge durant un long trajet. Il faut surtout y ajouter les efforts de manipulation manuelle lors des opĂ©rations liĂ©es aux personnes Ă  transporter, la charge sur la civiĂšre, l'installation du patient dans le vĂ©hicule, le soulĂšvement et le port des matĂ©riels postures contraignantes, efforts exigeants notamment pour les opĂ©rations de secours des personnes lourdes et / ou blessĂ©es se mouvant difficilement ou en perte de connaissance. - Les chutes Elles concernent surtout les accidents de plain-pied les chutes, trĂ©buchements Ă  la descente du vĂ©hicule sont frĂ©quents du fait de la glissance de la chaussĂ©e et de la prĂ©cipitation Ă  secourir ; de mĂȘme lors du dĂ©placement rapide sur les lieux d'intervention qui peuvent ĂȘtre exigus, encombrĂ©s de dĂ©bris, mal Ă©clairĂ©s, avec un sol inĂ©gal, boueux, huileux, enneigĂ© ou verglacĂ© ... Les lĂ©sions sont le plus souvent cutanĂ©es et/ou ostĂ©oarticulaires la foulure, l'entorse, les contusions, plaies cutanĂ©es et hĂ©morragies, la fracture des membres infĂ©rieurs ou supĂ©rieurs sont les lĂ©sions les plus courantes et elles sont aggravĂ©es par la charge d'un patient portĂ© sur un brancard. Des chutes d'objets depuis des bĂątiments dĂ©gradĂ©s sont Ă©galement sources de blessures et de traumatismes crĂąniens. - Les accidents de la route Les causes sont diverses mauvais Ă©tat du vĂ©hicule, faute de conduite du conducteur ou d'un tiers, mauvais Ă©tat des routes, mĂ©tĂ©o dĂ©favorable pluie, neige, verglas, vent, brouillard.... L'activitĂ© de conduite d'une ambulance est intrinsĂšquement dangereuse, du fait du risque liĂ© Ă  la conduite Ă  haute vitesse, souvent dans une circulation trĂšs dense ou de mauvaises conditions mĂ©tĂ©orologiques, avec des exigences d'efficacitĂ© qui peuvent interfĂ©rer avec les contraintes de la circulation routiĂšre embouteillages, Code de la Route 
 et gĂ©nĂ©rer des situations stressantes causant des accidents le comportement est liĂ© Ă  des adaptations, des arbitrages, qui peuvent ĂȘtre difficiles, que doit rĂ©aliser l'ambulancier entre les Ă©lĂ©ments Ă©manant de la situation d'urgence et la situation de conduite. L'accident de la route d'une ambulance, avec ses consĂ©quences de blessures sĂ©rieuses voire de dĂ©cĂšs, a des origines multifactorielles Environnement connaissance et Ă©tat des itinĂ©raires, travaux, mĂ©tĂ©o,.. VĂ©hicule adaptĂ©, amĂ©nagĂ©, Ă©quipĂ©, entretenu, ... Conducteur respect des rĂšgles, fatigue, vigilance, capacitĂ©s Ă  la conduite, rĂ©sistance Ă  la sollicitation visuelle permanente, consommation d'alcool ou d'autres psychotropes, .... Les facteurs qui altĂšrent la vigilance, en entraĂźnant une diminution des capacitĂ©s de perception et d'analyse, une augmentation de la somnolence diurne, ceux qui diminuent les capacitĂ©s de concentration, d'attention sont parmi les plus dĂ©terminants. Par ailleurs, les interventions frĂ©quentes sur la voie publique exposent les ambulanciers aux heurts violents avec les vĂ©hicules en circulation. - Risques mĂ©caniques L'ouverture et la fermeture des matĂ©riels pliables chaises roulantes, brancards 
 provoquent des risques de coincement et de coupures des doigts. Les risques chimiques des ambulanciers L'exposition Ă  diffĂ©rents produits chimiques, pharmaceutiques et mĂ©dicaux dans l'espace confinĂ© de l'habitacle de l'ambulance est source de risques chimiques respiratoires et cutanĂ©s, susceptibles de rĂ©actions d'irritation ou d'hypersensibilisation, notamment lors de l'utilisation d'aĂ©rosols. Des effets cutanĂ©s ainsi que des troubles respiratoires sont produits par les dĂ©sinfectants et dĂ©tergents, utilisĂ©s pour la dĂ©sinfection, le nettoyage et l'entretien des surfaces et du matĂ©riel. Des affections professionnelles allergiques provoquĂ©es par les protĂ©ines du latex sont rencontrĂ©es lors d'utilisation d'Ă©quipements mĂ©dicaux en caoutchouc naturel exemple gants chirurgicaux, ainsi que des lĂ©sions eczĂ©matiformes ou bien dermatoses irritatives aux mains par exemple ou des irritations pulmonaires, dues Ă  l'usage rĂ©pĂ©tĂ© de dĂ©sinfectants et dĂ©tergents, notamment contenant des tensio-actifs cationiques ammoniums quaternaires, ou dues au contact ou Ă  l'inhalation de produits anesthĂ©siques halothane 
. Les agents chimiques des dĂ©tergents destinĂ©s au nettoyage savons, lessives, nettoyants pour les sols, les surfaces ou les dispositifs mĂ©dicaux contiennent des tensio-actifs qui dĂ©truisent le film lipidique protecteur cutanĂ© et sont donc tous des irritants pour la peau avec un pouvoir nocif variable selon les compositions chimiques. Les risques biologiques des ambulanciers Le risque biologique est prĂ©sent du fait de la proximitĂ© d'un malade ou d'un blessĂ©, mais existe aussi dans toutes les opĂ©rations de nettoyage et de dĂ©sinfection des matĂ©riels et instruments mĂ©dicaux contaminĂ©s. Les infections peuvent se propager, par exemple, Ă  travers des aiguilles de seringues ou des blessures aux mains provoquĂ©es par les outils mĂ©dicaux tranchants. Le risque de transmission d'agents infectieux concerne l'ensemble des germes vĂ©hiculĂ©s par le sang ou les liquides biologiques du blessĂ©. Tout contact avec du sang ou un liquide biologique sur une peau lĂ©sĂ©e par une effraction cutanĂ©e piqĂ»re ou coupure ou une projection sur une muqueuse Ɠil, bouche est potentiellement contaminant les agents pathogĂšnes quels qu'ils soient bactĂ©ries, virus, 
 sont susceptibles de se transmettre de cette façon Ă  l'ambulancier hĂ©patites virales B, C ou SIDA, infection ORL ou pulmonaire virale ou bactĂ©rienne transmise par le patient 
. On ne peut pas exclure aussi le risque du contact manuportĂ© avec les surfaces inertes et les matĂ©riels et accessoires contaminĂ©s par des virus hĂ©matogĂšnes notamment. Les risques psychologiques des ambulanciers La charge psychologique de la confrontation constante avec la souffrance, la mort, la dĂ©mence, gĂ©nĂšre un risque dominant dans le secteur des premiers secours. A cela s'ajoute des facteurs aggravants, comme le travail de nuit, les horaires dĂ©calĂ©s ou le week-end et les jours fĂ©riĂ©s, le contact avec les proches du patient pouvant entraĂźner conflit et agression, le manque de maturitĂ© professionnelle de jeunes gens fraĂźchement diplĂŽmĂ©s, ... Les effets de la traumatisation psychologique se cumulent avec le temps et peuvent conduire Ă  l'Ă©tat de stress compassionnel ou vicariant. L'importance du stress compassionnel est une composante importante des risques de la profession du personnel ambulancier par exemple, quand le dĂ©cĂšs se rapproche pour un malade ou un blessĂ© qu'on vient de secourir, des moments affectivement importants surviennent Ă  tout instant. De plus, il faut compter avec la souffrance mentale liĂ©e aux difficultĂ©s Ă  concilier les exigences dĂ©ontologiques apporter la meilleure prise en charge possible malgrĂ© parfois l'incertitude Ă  l'Ă©gard du rĂ©sultat et les exigences administratives non prioritaires ; d'autres difficultĂ©s sont liĂ©es au stress gĂ©nĂ©rĂ© par les conditions de circulation et par sa propre sĂ©curitĂ© dans un environnement parfois encore hostile. Enfin, l'agression physique violente coups, projections d'objets, morsures, griffures ou verbale cris, injures.. peut se rencontrer dans les secours d'urgence psychiatrique notamment. Le stress permanent a des effets destructeurs et pathogĂšnes sur les individus qui y sont soumis la confirmation chez les ambulanciers de la rĂ©alitĂ© croissante des atteintes Ă  la santĂ© psychique et de ses effets somatiques par le stress maladies cardio-vasculaires, troubles musculo-squelettiques, troubles gastro-intestinaux, Ă©tats d'anxiĂ©tĂ© et dĂ©pressifs
 constitue une alerte majeure de santĂ© au travail. Les moyens de prĂ©vention Ă  mettre en Ɠuvre pour pallier les risques professionnels des ambulanciers infectieux, chimique, physique, psychologique 
 doivent faire l'objet d'une analyse poussĂ©e pour permettre la rĂ©daction du Document Unique de SĂ©curitĂ© en apprĂ©ciant Ă  la fois l'environnement matĂ©riel et technique outils, machines, produits utilisĂ©s et l'efficacitĂ© des moyens de protection existants et de leur utilisation selon les circonstances de l'intervention et pour dĂ©crire les actions de prĂ©vention complĂ©mentaires Ă  mettre en Ɠuvre. Toutes les activitĂ©s sont Ă  prendre en compte, y compris celles concernant le nettoyage de la cellule sanitaire du vĂ©hicule, accessoires et matĂ©riels mĂ©dicaux, la gestion des dĂ©chets. De maniĂšre aussi Ă  ce que les salariĂ©s puissent ĂȘtre informĂ©s Ă  propos des produits dangereux utilisĂ©s, les Fiches de DonnĂ©es de SĂ©curitĂ© doivent ĂȘtre mises Ă  disposition et la connaissance de leurs risques expliquĂ©e au travers de la comprĂ©hension de leur Ă©tiquetage. Les mesures de prĂ©vention primaire et collective, qui permettent d'Ă©viter que l'accident ne se produise, dont le strict respect des rĂšgles d'hygiĂšne, sont Ă  mettre en Ɠuvre prioritairement, mais, si elles diminuent la frĂ©quence des accidents, elles sont insuffisantes pour les Ă©liminer tous, et on doit aussi recourir aux mesures de prĂ©vention individuelle pour attĂ©nuer la gravitĂ© des consĂ©quences d'un accident qui se produirait nĂ©anmoins, avec des Ă©quipements de protection spĂ©cifiques adaptĂ©s Ă  chaque risque, ainsi que la vaccination et la formation continue du personnel ambulancier, complĂ©mentaire au diplĂŽme d'Ă©tat d'ambulancier et Ă  une attestation en cours de validitĂ© de formation PrĂ©vention et Secours Civique de niveau 1 PSC1 ou Ă©quivalence. La prĂ©vention des risques routiers PrĂ©venir le risque routier, c'est prendre en compte la formation des conducteurs, l'organisation des dĂ©placements, et l'Ă©tat des vĂ©hicules. L'ambulancier doit ĂȘtre titulaire du permis de conduire B en cours de validitĂ© et de l'attestation prĂ©fectorale d'aptitude Ă  la conduite d'ambulance. L'ambulancier doit respecter une hygiĂšne de vie compatible avec la conduite, notamment ne pas prendre de produits altĂ©rant la vigilance, alcool ou psychotropes, avec rappel frĂ©quent des exigences et des sanctions du Code de la Route. Il faut ensuite prĂ©parer au mieux les trajets - GĂ©rer et planifier les dĂ©placements par la prĂ©paration de l'itinĂ©raire ; - Se renseigner sur les conditions exactes d'accessibilitĂ© du lieu prĂ©cis de l'intervention ; - Anticiper les Ă©ventuelles difficultĂ©s de circulation et Ă©tablir une procĂ©dure de gestion en cas de retards ou d'imprĂ©vus ou en cas d'accident ; - Prendre en compte l'Ă©tat des routes et les conditions mĂ©tĂ©orologiques ; - Interdire l'utilisation du tĂ©lĂ©phone au volant. Enfin, il convient d'Ă©quiper les vĂ©hicules de tous les Ă©quipements de sĂ©curitĂ© et des systĂšmes d'assistance Ă  la conduite et rĂ©aliser l'entretien du vĂ©hicule rĂ©guliĂšrement mĂ©canique, pneumatique, Ă©lectronique de bord pour maintenir les vĂ©hicules dans un bon Ă©tat de fonctionnement carnet de maintenance avec des contrĂŽles pĂ©riodiques obligatoires rĂ©vision, contrĂŽle technique. Un poste de conduite ergonomique comprenant une assise suspendue anti-vibrations, une grande gamme d'ajustements possibles permet l'adoption de postures au volant qui rĂ©duisent les contraintes subies par l'appareil locomoteur. Le choix des vĂ©hicules Ă  poste de conduite le plus ergonomique s'impose donc, mais cela n'est pas suffisant pour limiter les troubles musculo-squelettiques si une formation et une sensibilisation particuliĂšres Ă  la bonne position de conduite position du siĂšge, du volant, des pieds et des mains et Ă  la manipulation des rĂ©glages siĂšge, commandes, volant, rĂ©troviseurs
 ne sont pas faites. Une organisation des rythmes de travail limitant les horaires atypiques pour chaque conducteur vient complĂ©ter le dispositif de prĂ©vention routiĂšre. La mise en place d'un SystĂšme d'Informatique EmbarquĂ©e SIE permet d'optimiser les trajets tout en facilitant les communications entre le centre et le vĂ©hicule et en supprimant l'usage du tĂ©lĂ©phone portable au volant. Mise Ă  disposition et utilisation de moyens techniques de manipulation de personnes La formation PRAP 2S PrĂ©vention des Risques liĂ©s Ă  l'ActivitĂ© Physique Sanitaire et Social, pour prĂ©venir les risques liĂ©s aux manutentions manuelles, permet d'apprendre les bonnes postures de travail, les positions articulaires adĂ©quates, en appliquant les principes de base de sĂ©curitĂ© physique et d'Ă©conomie d'effort. Il s'agit aussi d'apprendre des techniques sĂ©curitaires de levage formation PMR Manutention de Personne Ă  MobilitĂ© RĂ©duite pour Ă©viter d'adopter des postures contraignantes et utiliser des aides mĂ©caniques ou manuelles notamment dans les manutentions des patients tapis de transfert, siĂšges passagers pivotants pour les VSL, chaises portoirs Ă©lectriques, KIT MAD pour la manutention des patients aides techniques aux transferts diminuent les difficultĂ©s des ambulanciers et leurs risques de troubles musculo-squelettiques TMS. Le respect des prĂ©cautions gĂ©nĂ©rales d'hygiĂšne Des prĂ©cautions d'hygiĂšne doivent ĂȘtre appliquĂ©es afin de maĂźtriser les risques de transmission d'agents infectieux, dont la dĂ©sinfection de la cellule sanitaire et le changement de linge de prĂ©fĂ©rence Ă  usage unique placĂ© sur le brancard avant chaque transport. Le lavage des mains doit ĂȘtre systĂ©matique entre chaque transport en labsence de point deau et sur des mains non souillĂ©es, utiliser un gel ou une solution hydro-alcoolique. L'aĂ©ration et la ventilation du vĂ©hicule, le nettoyage et la dĂ©sinfection des surfaces souillĂ©es doivent faire l'objet de procĂ©dures rigoureuses avec des produits dĂ©sinfectants adĂ©quats et avec une durĂ©e, frĂ©quence et alternance nettoyage-dĂ©sinfection adaptĂ©es Ă  l'utilisation de l'ambulance. La tenue vestimentaire Ă  l'intĂ©rieur des ambulanciers correspond Ă  un niveau de risque biologique Ă©levĂ© manches courtes, blouse tunique pantalon, de prĂ©fĂ©rence cheveux relevĂ©s, ongles courts sans vernis, mains et avant-bras sans bijoux. Former Ă  la conduite Ă  tenir en cas d'accident exposant au sang est nĂ©cessaire porter des gants en latex en cas de risque d'exposition au sang pansements, change de literie souillĂ©e La production et manipulation de DASRI DĂ©chets d'ActivitĂ© de Soins Ă  Risques Infectieux impose la mise en place une procĂ©dure de suivi des dĂ©chets biologiques compresses, 
 utiliser les conteneurs de collecte adaptĂ©s pour l'Ă©limination des matĂ©riels de soins ayant Ă©tĂ© en contact avec le patient coton, compresses, seringues, aiguilles, etc., avec sĂ©paration Ă  la source des dĂ©chets Ă  risque conteneurs de collecte adaptĂ©s pour les produits souillĂ©s ou Ă  risque infectieux, collecteurs pour matĂ©riels piquants/tranchants dans un emballage fermĂ© Ă©tanche. Ne pas manger dans le vĂ©hicule. La vaccination du personnel ambulancier Les vaccinations tĂ©tanos, diphtĂ©rie, poliomyĂ©lite, hĂ©patite B, BCG, grippe doivent ĂȘtre complĂ©tĂ©es par certaines vaccinations recommandĂ©es dans des situations plus risquĂ©es contrĂŽle sĂ©rologique de la rubĂ©ole pour les femmes en Ăąge de procrĂ©er, et vaccination, sous contraception, en cas de sĂ©rologie nĂ©gative ; vaccination contre l'hĂ©patite A, la typhoĂŻde, selon le type de patients transportĂ©s. La prise en compte du risque psychologique Une formation continue adaptĂ©e aux aspects psychologiques du mĂ©tier d'ambulancier est nĂ©cessaire. Elle permet de savoir conserver ses "distances" pour se prĂ©server des consĂ©quences d'Ă©motions trop fortes. La formation Ă  la gestion du stress techniques de coping », afin d'obtenir un meilleur contrĂŽle Ă©motionnel est dispensĂ©e par des cabinets de conseil spĂ©cialisĂ©s. Il faut en effet souligner l'importance des ressources personnelles et des capacitĂ©s de rĂ©action stratĂ©gies individuelles d'adaptation, d'oĂč la solution apportĂ©e par l'amĂ©lioration de celles-ci par la formation. - PrĂ©voir des rĂ©unions de concertation rĂ©guliĂšres pour exprimer ses problĂšmes professionnels Ă  des collĂšgues et avoir des Ă©changes avec eux sur la façon de surmonter les difficultĂ©s. - PrĂ©voir une structure d'aide psychologique et d'Ă©coute pour le personnel ambulancier ainsi que des groupes de parole avec l'encadrement pour la gestion du stress consĂ©cutif Ă  un grave traumatisme. Il convient que la personne stressĂ©e suite d'un Ă©vĂ©nement critique ou traumatisant trouve du soutien social de la part de sa hiĂ©rarchie ou de ses collĂšgues. La notion de soutien social aide apportĂ©e par les collĂšgues dans la rĂ©alisation des tĂąches et degrĂ© d'intĂ©gration dans le groupe et de cohĂ©sion sociale est un modĂ©rateur puissant des effets du stress au travail. Des techniques de dialogue et de communication contribuent aussi Ă  dĂ©samorcer les risques de violence, pour ĂȘtre capable de gĂ©rer des relations conflictuelles potentiellement violentes en dĂ©tectant prĂ©cocement des agresseurs potentiels pour mieux dĂ©samorcer l'escalade de la violence. Le port d'Ă©quipements de protection individuel adĂ©quat Les Ă©quipements de protection individuelle sont aussi nĂ©cessaires pour rĂ©duire le risque d'exposition gants, vĂȘtements de protection et chaussures Ă  semelles antidĂ©rapantes adaptĂ©s aux conditions de l'environnement extĂ©rieur. Le type de gants Ă  usage unique est Ă  adapter au type d'activitĂ© soins ou nettoyage-dĂ©sinfection. Le port de gants chirurgicaux a pour but de protĂ©ger l'ambulancier des risques infectieux par contact avec les liquides biologiques et/ou de risques de blessures. Ces gants doivent ĂȘtre changĂ©s entre deux transports, lors de la manipulation de tissu et matĂ©riel souillĂ©. Les gants mĂ©dicaux pour les soins en latex doivent ĂȘtre remplacĂ©s par des gants en nĂ©oprĂšne en cas d'allergie. Des mesures de prĂ©vention sont indispensables pour la manipulation des produits dĂ©tergents et dĂ©sinfectants, particuliĂšrement lors de la dilution des produits concentrĂ©s il y a de nombreuses possibilitĂ©s de contact avec la main lors des transvasements ou de dilution ou d'application, et il s'avĂšre indispensable de porter des gants de protection adaptĂ©s Ă  la tĂąche effectuĂ©e et au produit manipulĂ©. Des gants adaptĂ©s, Ă  longues manchettes, pour Ă©viter la pĂ©nĂ©tration des produits Ă  l'intĂ©rieur, en vinyle, nitrile, butyle ou polyĂ©thylĂšne, sont prĂ©fĂ©rables au latex, responsables d'allergies et de trop faible Ă©paisseur. Le port des gants est obligatoire lorsque l'Ă©tiquetage du produit Ă  manipuler comporte les phrases de risque R27 trĂšs toxique par contact avec la peau, R24 toxique par contact avec la peau, R21 nocif par contact avec la peau, R34 provoque des brĂ»lures et R35 provoque de graves brĂ»lures. FĂ©vrier 2017 Partagez et diffusez ce dossier Laissez un commentaireVotre adresse de messagerie ne sera pas publiĂ©e. Les avis des internautes Dossier trĂšs riche en ce qui concerne la profession d'ambulancier Ces dossiers pourraient vous intĂ©resser Quune formation sur l’adaptation des procĂ©dures pour limiter les risques de transmission soit donnĂ©e aux secouristes (ex. : les mesures de prĂ©vention contenues dans cette fiche). La formation devrait porter sur la l’utilisation des Ă©quipements de protection individuelle et leur retrait, les interventions Ă  risque de gĂ©nĂ©rer des aĂ©rosols, etc. Mesures de prĂ©vention en

Accueil > Catalogue des formations > Premiers secours en Ă©quipe de niveau 1 PSE1 Revenir au catalogue de formation RS2573 - Premiers secours en Ă©quipe de niveau 1 Niveau Ă  la sortie Sans niveau Public concernĂ© Pour les professionnels Tout public PrĂ©requis et conditions d’accĂšs Avoir au moins 16 ans Autorisation parentale nĂ©cessaire pour les mineurs Objectifs professionnels visĂ©s PrĂ©venir les risques Assurer sa propre sĂ©curitĂ© et celle des autres Agir face Ă  un accident ou une dĂ©tresse physique avec ou sans matĂ©riel, seul ou en Ă©quipe. DurĂ©e 35 heures , soit 5 jours CompĂ©tences visĂ©es Contenu DĂ©roulĂ© pĂ©dagogique CoĂ»t et financement CompĂ©tences visĂ©es CompĂ©tences visĂ©es Evoluer dans le cadre juridique applicable Ă  son action de secours et dans le respect des procĂ©dures dĂ©finies par son autoritĂ© d'emploi. Assurer une protection immĂ©diate, adaptĂ©e et permanente, pour lui-mĂȘme, la victime et les autres personnes des dangers environnants. RĂ©aliser un bilan et d'assurer sa transmission aux services appropriĂ©s. RĂ©aliser les gestes de premiers secours Assister des Ă©quipiers secouristes, lors de manƓuvres d'immobilisation, de relevage ou de brancardage. Adapter son comportement Ă  la situation ou Ă  l'Ă©tat de la victime. Contenu Contenu de la formation Le secouriste La chaĂźne des secours La sĂ©curitĂ© L’alerte L’étouffement Les hĂ©morragies externes L’inconscience L’arrĂȘt cardio-respiratoire La dĂ©fibrillation automatisĂ©e externe DAE Les dĂ©tresses vitales Les malaises et la maladie Les accidents de la peau La noyade La surveillance DĂ©roulĂ© pĂ©dagogique AccĂšs AccĂšs par bloc de compĂ©tences Non Conditions d’accĂšs Pas de sĂ©lection Validation Test de positionnement amont Questionnaire en ligne ou quizz Evaluation et validation des compĂ©tences Evaluation continue, Simumation, Cas concret. Sanctions de la formation Certificat de compĂ©tence de secouriste PSE1. Maintien-actualisation obligatoire chaque annĂ©e pour conserver la validitĂ© de son certificat. MĂ©thodes pĂ©dagogiques PrĂ©sentiel ExposĂ©s interactifs Études de cas Mise en situation Travaux pratiques Simulation Moyens techniques et pĂ©dagogiques Equipements de protection individuels EPI Mannequin Intervenants Intervenants permanents Formateur aux premiers secours RĂ©fĂ©rences et documents d’appui ArrĂȘtĂ© du 30 avril 2018 CoĂ»t et financement Tarif en € 1090€ en inter AccessibilitĂ© de la formation Dans le but de renforcer la qualitĂ© et l'efficacitĂ© de l’accueil du public qu’il soit en situation de handicap ou non, le centre de formation met en oeuvre des actions adaptĂ©es rĂ©pondant aux attentes AccessibilitĂ© pĂ©dagogique des formations organiser l’accueil des personnes handicapĂ©es avant mĂȘme de les accueillir Organisation de la compensation du handicap des personnes en formation, autant que nĂ©cessaire AccessibilitĂ© de l’ensemble des locaux du centre de formation Adaptation des moyens de la prestation accessibilitĂ© de la formation AccessibilitĂ© du site cf. livret d’accessibilitĂ© Mentions d’accessibilitĂ© Ă  tous types de handicap RĂ©fĂ©rents handicaps Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page accessibilitĂ©-handicap de notre site web. Haut de page Revenir au catalogue de formation DurĂ©e 35 heures , soit 5 jours Contactez-nous Centre RĂ©gional de Formation Professionnelle PACA & Corse Tel 04 93 14 44 30 Envoyez-nous un message © Croix-Rouge française

II4.1. Test annuel des Ă©quipiers secours en montagne pratique de SMO2. Ce test est rĂ©alisĂ© soit au niveau dĂ©partemental, soit au niveau zonal, sous le contrĂŽle des conseillers techniques ou des chefs d'unitĂ© secours en montagne. II.4.2. commandement Ce test est rĂ©alisĂ© lors du test annuel des Ă©quipiers secours en montagne. Il est Vous ĂȘtes un Ă©tablissement recevant du public ERP et vous devez assurer la continuitĂ© radioelectrique des rĂ©seaux de communication des services de secours mais vous ne savez pas par oĂč commencer et comment procĂ©der, nous pouvons vous aider dans votre dĂ©marche La problĂ©matique INPT - MS71 La modernisation des rĂ©seaux radio des services d’incendie, de secours et sĂ©curitĂ© civil encourage la mise en place d’une infrastructure nationale partageable des transmissions INPT ». Cette infrastructure est dĂ©signĂ©e sous deux dĂ©nominations -ACROPOL Automatisation des Communications RadiotĂ©lĂ©phonique OpĂ©rationnelles de Police-ANTARES Adaptation Nationale des Transmissions Aux Risques Et aux Secours Il s’agit d’un rĂ©seau de communication radio partagĂ©, composĂ© d’une infrastructure commune dans la bande de frĂ©quence 380 MHz donc la couverture nationale est assurĂ©e par 1500 stations relais. A ce jour plus de 90% de la population nationale est couverte pour les besoins des services d’urgences. Dans ce contexte, le lĂ©gislateur a dĂ©cidĂ© que certaines catĂ©gories d’établissement recevant du public devaient s’assurer que les communications des services d’urgences pouvaient ĂȘtre Ă©tablies dans l’enceinte de l’ouvrage. A ce titre le dĂ©cret n°2006-165 du 10 fĂ©vrier 2006 prĂ©cise JORF n°41 du 17 fĂ©vrier 2006 page 2409 texte n°3 NOR INTE0600020D Les Ă©tablissements situĂ©s, mĂȘme partiellement, en infrastructure, quel que soit leur type, doivent permettre aux services public qui concourent aux missions de sĂ©curitĂ© civile d’assurer la continuitĂ© de leurs communications radioĂ©lectrique avec les moyens propres Ă  ces services, en tout point de l’établissement. Qui est concernĂ© ? Les Ă©tablissements recevant du public ERP situĂ©s, mĂȘme partiellement, en infrastructure, quel que soit leur type, doivent permettre aux services public qui concourent aux missions de sĂ©curitĂ© civile d’assurer la continuitĂ© de leurs communications radioĂ©lectrique avec les moyens propres Ă  ces services, en tout point de l’établissement. Quelle est la dĂ©marche ? La dĂ©marche se dĂ©compose en plusieurs phases Mesures initiales relevĂ©s de mesures en mode direct et en mode relayĂ©Analyse des rĂ©sultats - Etablissement d'un dossier projet avec chiffrage des solutions proposĂ©esDescriptif dĂ©taillĂ© de la solution technique proposĂ©eRĂ©alisation des travaux Fourniture et pose des Ă©quipements nĂ©cessairesMesures post installation relevĂ©s de mesuresRĂ©glage des Ă©quipementsRĂ©ception des Ă©quipements et dossier PrĂ©fectureEtablissement du DOE Comment procĂ©der ? La dĂ©marche est complexe, l'analyse est technique, les moyens Ă  dĂ©ployer sont spĂ©cifiques, les connaissances sont expertes.... Faites appel Ă  des spĂ©cialistes pour cette dĂ©marche afin de vous garantir un rĂ©sultat Ă  la hauteur des exigences. L312-13-1.-Tout Ă©lĂšve bĂ©nĂ©ficie, dans le cadre de sa scolaritĂ© obligatoire, d'une sensibilisation Ă  la prĂ©vention des risques et aux missions des services de secours ainsi que d'un apprentissage des gestes Ă©lĂ©mentaires de premiers secours. Cette formation ne peut ĂȘtre assurĂ©e que par des organismes habilitĂ©s ou des associations

Page Les acronymes du sapeur-pompier Numero Acronyme Signification Domaine 41 AFCPSSR Attestation de Formation ComplĂ©mentaire aux Premiers Secours Sur Route Formation 42 AFFF Agent Formant un Film Flottant MatĂ©riel 43 AFGSU Attestation de Formation aux Gestes et Soins d'Urgence ISPV 44 AFPS Attestation de Formation aux Premiers Secours Formation 45 AFUDSA Attestation de Formation Ă  l'Utilisation du DĂ©fibrillateur Semi-Automatique Formation 46 AH ArrivĂ© Hopital Transmission radio 47 AI Adresse IndiquĂ©e Reconnaissance 48 AIC Accident IschĂ©mique ConstituĂ© Secourisme 49 AIC Adresse IndiquĂ©e ConfirmĂ©e Transmissions 50 AIDES AccĂ©der, Isoler, DĂ©senfumer, Explorer, Sauver MGO INC 51 AIDNP Aucune Intervention De Notre Part Rapport 52 AINP Aucune Intervention de Notre Part Transmissions 53 AIT Accident IschĂ©mique Transitoire MĂ©dical, SAP 54 AJSP Association de Jeunes Sapeurs-Pompiers EntitĂ© 55 ALADIN Alerte LiĂ©e Au DĂ©part d'Incendie de Nuit INC 56 ALARME Alerte LiĂ©e Aux Risques MĂ©tĂ©orologiques Exceptionnels Plan d'urgence 57 ALPHA Lettre phonĂ©tique A Alphabet 58 AMAVIC Afflux MAssif de VICtimes Plan d'urgence 59 AMP AmphĂ©tamines Toxique 60 AMT Arret Maladie Travail Astreinte 61 AMU Aide MĂ©dicale Urgente Secourisme 62 AMUR Antenne Mobile d'Urgence et de RĂ©animation Secourisme 63 ANI vĂ©hicule ANImalier VĂ©hicule 64 ANIMS Association Nationale des Instructeurs et Moniteurs de Secourisme EntitĂ© 65 ANPS Association Nationale des Premiers Secours EntitĂ© 66 ANPVP Appareil Normal de Protection Ă  VisiĂšre Panoramique NRBC 67 ANTARES Adaptation Nationale des Transmissions Aux Risques Et aux Secours Transmission 68 AP Ambulance PrivĂ©e VĂ©hicule 69 AP2C Appareil Portable pour le contrĂŽle de la Contamination Chimique MatĂ©riel 70 APFR Association nationale pour la Prestation de FidĂ©lisation et de Reconnaissance Droit 71 APS ActivitĂ©s Physiques et Sportives - 72 APS Activités Physiques et Sportives Sport 73 APU ActivitĂ© Physique Utilitaire APS 74 AR Ample et RĂ©guliĂšre Respiration 75 AR Ambulance de RĂ©animation VĂ©hicule 76 AR Assistance Respiratoire Secourisme 77 AR Aspiration Refoulement Tuyau 78 ARCF Appareil Respiratoire Ă  Cartouche Filtrante EPI 79 ARCH ARrivĂ© au Centre Hospitalier Transmission 80 ARI Appareil Respiratoire Isolant MatĂ©riel Vous avez le 1381Ăšme acronyme? ajoutez le! Merci.

Loin° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile Menu
"Avant, on subissait un alĂ©a climatique tous les dix ans environ. Maintenant, c'est quasiment chaque annĂ©e", s'inquiĂšte Jean-Paul Simmonot, 61 ans, qui cultive 200 hectares de cĂ©rĂ©ales et de lĂ©gumineuses dans la plaine de la Champagne crayeuse. DĂ©sormais, les bonnes annĂ©es rattrapent difficilement les mauvaises, les rendements diminuent du fait des sĂ©cheresses Ă  rĂ©pĂ©tition. Ou bien, Ă  l'inverse, Ă  cause de l'excĂšs d'eau "L'an dernier en juillet, de fortes pluies ont endommagĂ© mes pois chiches et lentilles qui se trouvaient Ă  maturitĂ©. La rĂ©colte a Ă©tĂ© perdue." Si les agriculteurs ont toujours composĂ© avec les incertitudes de la mĂ©tĂ©o, ils Ă©voluent depuis quelques annĂ©es dans un monde nouveau qui met Ă  mal les repĂšres habituels. "2022 voit se succĂ©der en France un nombre exceptionnel d'Ă©vĂ©nements Ă  grande Ă©chelle, explique David Moncoulon, directeur recherche et dĂ©veloppement modĂ©lisation Ă  la Caisse centrale de rĂ©assurance CCR. Plus de la moitiĂ© du territoire connaĂźt un dĂ©ficit de pluie extrĂȘme, avec une sĂ©cheresse printaniĂšre catastrophique pour les prairies et certaines grandes cultures. En mai-juin, des couloirs de grĂȘle ont ravagĂ© vignes et vergers sur une immense bande verticale allant du nord au sud. Alors qu'en gĂ©nĂ©ral, les orages de grĂȘles restent localisĂ©s. Une telle Ă©tendue de dommages, c'est du jamais-vu."Pour cet expert en assurances, le changement climatique ne fait aucun doute. Son impact, dĂ©jĂ  perceptible, ne va faire que s'amplifier au cours des trente prochaines annĂ©es. "Les cycles de sĂ©cheresse vont devenir de plus en plus frĂ©quents en 2050, l'Ă©pisode de 2003 reviendra en France une fois tous les sept ans en moyenne, au lieu d'une fois tous les quinze ans aujourd'hui", explique ainsi David Moncoulon, citant les rĂ©sultats d'une thĂšse rĂ©cente cofinancĂ©e par la CCR et Agrocampus Ouest. Ce travail a aussi chiffrĂ© le coĂ»t des dommages Ă©conomiques causĂ©s par les alĂ©as climatiques Ă  l'agriculture française d'un milliard d'euros en moyenne annuelle entre 1980 et 2004, ils sont passĂ©s Ă  deux milliards d'euros entre 2015 et 2020. Une addition qui devrait continuer Ă  grimper. Et qui affole l'État et les assureurs, aux premiĂšres loges de l'indemnisation des risques agricoles. "Les trois Ă©pisodes de grĂȘle de cette annĂ©e ont coĂ»tĂ© Ă  eux seuls plus que la tempĂȘte Xynthia de 2010, explique Bruno Lepoivre, directeur adjoint du marchĂ© agriculture et de la prĂ©vention chez Pacifica, filiale assurances dommages du CrĂ©dit agricole. Pour l'assurance rĂ©colte, le rapport entre sinistres et primes s'Ă©tablit Ă  110 % en moyenne sur les dix derniĂšres annĂ©es, alors que notre point d'Ă©quilibre se situe Ă  75 %. Depuis 2016, nous faisons face Ă  une succession d'Ă©vĂ©nements extrĂȘmes qui rendent indispensable la rĂ©forme de l'assurance rĂ©colte."Cette rĂ©forme, votĂ©e en mars 2022, devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2023. Elle a, selon les attendus de la loi, vocation Ă  "partager le risque de façon Ă©quitable entre l'État, les agriculteurs et les entreprises d'assurance". Ses dĂ©crets d'application font actuellement l'objet d'Ăąpres nĂ©gociations entre les trois parties prenantes, pour dĂ©terminer les seuils d'intervention de chacun. La philosophie gĂ©nĂ©rale est d'inciter fortement les agriculteurs Ă  s'assurer, alors que la profession l'est aujourd'hui trĂšs peu pour les risques climatiques autres que la grĂȘle. Et cela malgrĂ© des primes d'assurance subventionnĂ©es Ă  65 % par la Politique agricole commune PAC. Si la FNSEA, principal syndicat d'exploitants agricoles, soutient cette rĂ©forme, la Coordination rurale et la ConfĂ©dĂ©ration paysanne la contestent. Cette derniĂšre dĂ©nonce la place donnĂ©e au secteur privĂ© et plaide pour la crĂ©ation d'un "fonds mutuel et solidaire" impliquant notamment les filiĂšres. "Quant Ă  l'argent de la PAC, plutĂŽt que de soutenir indirectement le secteur de l'assurance, il devrait servir Ă  accompagner les agriculteurs vers des systĂšmes plus rĂ©silients au changement climatique", estime Denis Perreau, agriculteur en CĂŽte-d'Or et l'un des secrĂ©taires de la ConfĂ©dĂ©ration publique ou privĂ©e, l'indemnisation des risques ne pourra rĂ©pondre seule, de fait, aux dĂ©fis posĂ©s au monde agricole par le changement climatique. Car l'enjeu majeur pour la France, c'est de pouvoir continuer Ă  nourrir la population et rester une puissance agricole. Pour cela, les exploitations françaises devront devenir plus rĂ©sistantes aux chocs venus du ciel. 2 milliards d'euros. C'est le coĂ»t annuel moyen de dommages agricoles liĂ©s aux alĂ©as climatiques depuis 2015. Inventer un nouveau modĂšle "Un systĂšme agricole plus rĂ©silient, c'est celui qui est capable d'encaisser des coups, explique Sylvain Pellerin, chercheur Ă  l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement Inrae. Il ne s'agit pas seulement de s'adapter Ă  de nouvelles moyennes de tempĂ©rature, en dĂ©calant les dates de semis par exemple. Mais de se prĂ©parer Ă  un climat plus instable, avec des variabilitĂ©s interannuelles qui vont s'amplifier. Pour cela, le principe clĂ© consiste Ă  remettre de la diversitĂ© dans ses champs. Les exploitations trop spĂ©cialisĂ©es colza-orge-blĂ© par exemple deviendront de plus en plus fragiles. Elles devront avoir plus de variĂ©tĂ©s de cĂ©rĂ©ales, des cultures de printemps et d'hiver, voire intĂ©grer un peu d'Ă©levage."Comme le montre notre reportage, cette voie de la diversification peut aussi consister Ă  donner des aliments nouveaux au bĂ©tail, comme les arbres fourragers, en complĂ©ment de l'herbe malmenĂ©e par la chaleur. Pour faire face aux mauvaises annĂ©es, il faudra aussi varier ses revenus, en transformant tout ou partie de ses productions sur sa ferme, ou encore en dĂ©veloppant des Ă©nergies renouvelables comme la mĂ©thanisation ou le photovoltaĂŻque. Ne pas mettre tous ses Ɠufs dans le mĂȘme panier un levier majeur pour faire face aux coĂ»ts incertains du changement climatique. "Mais actuellement, les coopĂ©ratives ne sont pas toujours en capacitĂ© de valoriser la diversitĂ© des productions, car cela veut dire garantir des marchĂ©s, construire plus de silos
", constate Philippe Debaecke, chercheur Ă  l'Inrae Ă  Toulouse Haute-Garonne.Autre levier fondamental pour l'adaptation la recherche, afin de trouver des modes de culture, des semences et des cĂ©pages plus rĂ©sistants aux stress hydrique et thermique. "Si de fortes chaleurs surviennent au printemps, comme cette annĂ©e, le grain du blĂ© n'arrive pas Ă  se remplir, ce qui entraĂźne des pertes de rendement, explique Philippe Debaecke. Il est crucial d'avoir des plantes qui maintiennent une partie de leur fonction lors des Ă©pisodes de sĂ©cheresse."Exemple parmi d'autres en mai 2022, les centres de recherche français Arvalis et portugais Iniav ont signĂ© un accord de jumelage pour trouver des variĂ©tĂ©s de blĂ© dur pour les pĂątes et de blĂ© tendre capables de pousser dans des conditions extrĂȘmes. La France a aussi participĂ© au grand programme europĂ©en Agriadapt. De 2016 Ă  2020, de l'Estonie Ă  l'Espagne, il a mobilisĂ© 120 exploitations dont celle de Jean-Paul Simmonot afin de dĂ©finir les meilleures mesures d'adaptation durable pour chaque grand systĂšme de culture. Quant au monde viticole, il a bĂ©nĂ©ficiĂ© dĂšs 2012 du projet Laccave pilotĂ© par l'Inrae, qui a notamment testĂ© 52 cĂ©pages provenant du sud et de l'ouest de l'Europe. Une mobilisation nĂ©cessaire "On peut se rassurer car beaucoup d'intelligence se mobilise en France sur le changement climatique. Le monde agricole est entrĂ© dans une dĂ©marche de fond pour le prendre en compte", estime ainsi Anne-Claire Vial, prĂ©sidente d'Arvalis et coordinatrice de l'une des thĂ©matiques du "Varenne agricole de l'eau et du changement climatique" organisĂ© l'an dernier par le gouvernement. À ce titre, elle attend pour cet automne les stratĂ©gies d'adaptation que doit rĂ©diger chacune des trente-cinq interprofessions agricoles françaises, de l'Ă©levage Ă  l'arboriculture. Le sorgho, une culture d’avenir Reste Ă  savoir si les transformations sur le terrain iront au mĂȘme rythme que les bouleversements du climat, dont la rapiditĂ© et la vigueur surprennent. Pour prendre le seul exemple du maĂŻs, il reprĂ©sente encore, en ce brĂ»lant Ă©tĂ© 2022, 41 % des surfaces irriguĂ©es en France. Alors que la ressource en eau se fait rare
 et que des alternatives prometteuses existent, comme le sorgho. "Au-delĂ  de 31 °C, le maĂŻs s'arrĂȘte de pousser. Or, cette tempĂ©rature est dĂ©passĂ©e presque tous les jours en ce moment dans le Sud-Ouest, constate Serge Zaka, agrocli-matologue Ă  la sociĂ©tĂ© ITK. Pour le sorgho, cet optimum se situe Ă  35 °C. Non seulement cette plante supporte mieux les chaleurs, mais elle produit deux Ă  trois fois plus de biomasse que le maĂŻs dans un sol qui contient peu d'eau."DotĂ©e de nombreux atouts, dont sa faible consommation d'intrants, cette cĂ©rĂ©ale d'origine africaine progresse en France et s'est mĂȘme implantĂ©e en Centre-Val de Loire. Mais selon Serge Zaka, l'État doit anticiper et accompagner dĂšs Ă  prĂ©sent la crĂ©ation d'une filiĂšre forte autour du sorgho. "Faire Ă©merger une filiĂšre complĂšte avec stockage, transformation et dĂ©bouchĂ©s, cela prend du temps, s'inquiĂšte-t-il. L'enjeu, c'est d'ĂȘtre prĂȘt quand les agriculteurs basculeront massivement vers cette culture. Sinon, d'autres pays, comme la Russie, risquent de nous doubler sur ce marchĂ© d'avenir." Une chose est sĂ»re face Ă  l'urgence climatique qui se fait sentir encore une fois cet Ă©tĂ©, il n'y a pas un jour ni un euro Ă  perdre pour rendre les fermes françaises plus adaptĂ©es au monde qui vient. Une rĂ©forme cruciale À ce jour, en cas de coup dur, c'est l'État qui vole principalement au secours des agriculteurs. Seules 30 % des exploitations en grandes cultures et en vignes sont couverte par l'assurance rĂ©colte, et 3 % de celles en arboriculture. Face au coĂ»t exponentiel des dommages pour les comptes publics comme pour les assureurs, une rĂ©forme, votĂ©e en mars 2022, devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2023, une fois que seront adoptĂ©s des dĂ©crets d'application sur les niveaux de franchise et les seuils d' Fonds de solidaritĂ© nationale FSN remplacera ainsi le rĂ©gime des calamitĂ©s agricoles. L'intervention publique devrait se dĂ©clencher Ă  partir d'environ 30 % de perte de rĂ©colte en prairie, arboriculture et maraĂźchage et de 45 % pour les grandes cultures et les vignes pourcentages encore en dĂ©bat. L'agriculteur sera deux fois mieux indemnisĂ© par ce fonds public s'il asous-crit au prĂ©alable un contrat d'assurance. La loi prĂ©voit aussi une dĂ©lĂ©gation de service public aux assureurs ils feront office de guichet unique pour percevoir les indemnisations, privĂ©es ou issues du FSN.
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Les pays y sont classĂ©s selon le degrĂ© d’exposition des enfants aux chocs climatiques et environnementaux cyclones, canicules... et leur degrĂ© de vulnĂ©rabilitĂ© Ă  ces chocs, mesurĂ© en fonction de leur niveau d’accĂšs Ă  des services essentiels. LancĂ© en collaboration avec le mouvement Fridays for Future Les vendredis pour l’avenir » Ă  l’occasion du troisiĂšme anniversaire de la grĂšve mondiale de la jeunesse pour le climat, ce rapport rĂ©vĂšle qu’1 milliard d’enfants, sur les 2,2 milliards que compte la Terre, vivent dans l’un des 33 pays classĂ©s Ă  trĂšs haut risque ». Ces enfants, dĂ©jĂ  trĂšs vulnĂ©rables en raison du manque de services essentiels tels que les services d’approvisionnement en eau et d’assainissement, de santĂ© et d’éducation, sont de surcroĂźt exposĂ©s Ă  de multiples chocs climatiques et environnementaux. Ce chiffre ne concerne que les enfants touchĂ©s Ă  ce jour, un bilan qui risque de s’aggraver Ă  mesure que les effets du dĂ©rĂšglement climatique se feront plus pesants. C’est la premiĂšre fois que nous brossons un tableau aussi prĂ©cis de la vulnĂ©rabilitĂ© des enfants aux changements climatiques, et celui-ci est extrĂȘmement prĂ©occupant. Les chocs climatiques et environnementaux ont des rĂ©percussions sur l’ensemble des droits des enfants, de leur droit Ă  un air pur, Ă  de la nourriture et Ă  de l’eau salubre, Ă  l’éducation et au logement, Ă  la protection contre l’exploitation, jusqu’à leur droit Ă  la survie. Aucun enfant ou presque ne sera Ă©pargnĂ© », a dĂ©clarĂ© Henrietta Fore, Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNICEF. Depuis trois ans, des voix d’enfants s’élĂšvent Ă  travers le monde pour exiger que soient menĂ©es des actions concrĂštes. L’UNICEF relaie leur appel au changement en le doublant d’un constat irrĂ©futable la crise climatique est une crise des droits de l’enfant. » Selon l’Indice des risques climatiques pour les enfants IRCE 240 millions d’enfants sont fortement exposĂ©s aux inondations cĂŽtiĂšres ; 330 millions d’enfants sont fortement exposĂ©s aux inondations fluviales ; 400 millions d’enfants sont fortement exposĂ©s aux cyclones ; 600 millions d’enfants sont fortement exposĂ©s aux maladies Ă  transmission vectorielle ; 815 millions d’enfants sont fortement exposĂ©s Ă  la pollution au plomb ; 820 millions d’enfants sont fortement exposĂ©s aux canicules ; 920 millions d’enfants sont fortement exposĂ©s aux pĂ©nuries d’eau ; 1 milliard d’enfants sont fortement exposĂ©s Ă  des niveaux extrĂȘmement Ă©levĂ©s de pollution atmosphĂ©rique[1]. Si la quasi-totalitĂ© des enfants Ă  travers le monde sont exposĂ©s Ă  au moins un type d’alĂ©a liĂ© au climat et Ă  l’environnement, l’étude montre que les pays les plus touchĂ©s font face Ă  des chocs multiples et concomitants qui mettent en pĂ©ril leurs progrĂšs en matiĂšre de dĂ©veloppement et accentuent les privations dont sont victimes les plus jeunes. On estime que 850 millions d’enfants soit 1 enfant sur 3 vivent dans des zones exposĂ©es Ă  au moins quatre facteurs de stress climatique, et pas moins de 330 millions 1 sur 7 dans des rĂ©gions oĂč se cumulent au moins cinq facteurs majeurs. Le rapport met Ă©galement en Ă©vidence un fossĂ© entre les lieux de production des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre et les endroits oĂč les enfants subissent de plein fouet les effets des changements climatiques. Ensemble, les 33 pays Ă  trĂšs haut risque » ne totalisent que 9 % des Ă©missions mondiales de CO2, contre prĂšs de 70 % pour les 10 plus gros Ă©metteurs de la planĂšte, dont seul un est classĂ© comme Ă  trĂšs haut risque » dans l’Indice. Les changements climatiques sont profondĂ©ment inĂ©quitables. Les enfants ne sont pas Ă  l’origine de la hausse globale des tempĂ©ratures. Pourtant, ce sont eux qui paieront le plus lourd tribut, en particulier dans les pays les moins responsables », a soulignĂ© Henrietta Fore. Mais il est encore temps d’agir. AmĂ©liorer l’accĂšs des enfants aux services essentiels, notamment Ă  l’approvisionnement en eau et l’assainissement, Ă  la santĂ© et Ă  l’éducation, peut considĂ©rablement renforcer leur capacitĂ© Ă  survivre Ă  ces alĂ©as. L’UNICEF enjoint donc les gouvernements et les entreprises Ă  Ă©couter les enfants, Ă  mettre en place des actions prioritaires pour les protĂ©ger, et, parallĂšlement, Ă  redoubler d’efforts pour rĂ©duire leurs Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. » À dĂ©faut de mesures urgentes dans ce sens, les enfants continueront d’ĂȘtre les plus durement touchĂ©s par la crise climatique. En effet, par rapport Ă  un adulte, un enfant a besoin de plus d’eau et de nourriture par unitĂ© de masse corporelle, rĂ©siste moins bien aux phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes et prĂ©sente une plus grande sensibilitĂ© aux produits chimiques toxiques, aux variations de tempĂ©rature et aux maladies, entre autres. Les mouvements de jeunes militants pour le climat continueront de se mobiliser, de prospĂ©rer et de se battre pour ce qui est juste, car nous n’avons pas le choix », ont indiquĂ© les reprĂ©sentants de Fridays for Future, Farzana Faruk Jhumu Bangladesh, Eric Njuguna Kenya, Adriana CalderĂłn Mexique et Greta Thunberg SuĂšde, dans l’un des avant-propos du rapport, dont ils accompagnent le lancement. Nous devons regarder la situation en face, reconnaĂźtre, gĂ©rer les changements climatiques comme une vĂ©ritable crise, et prendre de toute urgence les mesures qui s’imposent afin de lĂ©guer une planĂšte habitable aux jeunes gĂ©nĂ©rations », ont-ils ajoutĂ©. Aussi, l’UNICEF exhorte les gouvernements, les entreprises et l’ensemble des acteurs concernĂ©s Ă  AccroĂźtre les investissements en faveur de l’adaptation aux changements climatiques et de la rĂ©silience des services essentiels pour les plus jeunes. Pour protĂ©ger les enfants, les populations locales et les plus vulnĂ©rables aux consĂ©quences les plus graves du dĂ©rĂšglement climatique dĂ©jĂ  Ă  l’Ɠuvre, les services essentiels approvisionnement en eau, assainissement et hygiĂšne, santĂ© et Ă©ducation doivent impĂ©rativement faire l’objet de mesures d’adaptation. RĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. Pour Ă©viter les pires effets de la crise climatique, il faut agir d’urgence et de maniĂšre concertĂ©e. Les pays doivent diminuer leurs Ă©missions d’au moins 45 % par rapport aux niveaux de 2010 d’ici Ă  2030 s’ils veulent contenir la hausse globale des tempĂ©ratures Ă  1,5° C. Éduquer les enfants au climat et Ă  l’écocitoyennetĂ©, pour leur donner les moyens de se prĂ©parer et de s’adapter aux effets des changements climatiques. Ce sont les enfants et les jeunes qui subiront de plein fouet les consĂ©quences dĂ©vastatrices de la crise climatique et de l’insĂ©curitĂ© hydrique, alors mĂȘme qu’ils en sont les moins responsables. Nous avons un devoir envers les jeunes et les gĂ©nĂ©rations futures. Associer la jeunesse Ă  l'ensemble des nĂ©gociations sur le climat menĂ©es Ă  l’échelon national, rĂ©gional et international, y compris lors de la COP 26. Les enfants comme les jeunes doivent ĂȘtre associĂ©s Ă  toutes les dĂ©cisions relatives au climat. ƒuvrer pour une relance verte, bas carbone et inclusive, afin de ne pas compromettre la capacitĂ© des gĂ©nĂ©rations futures Ă  affronter les changements climatiques. Note aux rĂ©dactions L’IRCE a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© en collaboration avec plusieurs partenaires, dont le consortium Data for Children Collaborative. Afin de rendre le rapport plus accessible aux jeunes du monde entier, l’UNICEF a Ă©galement collaborĂ© avec Climate Cardinals, une organisation internationale Ă  but non lucratif dirigĂ©e par des jeunes, qui traduit des Ă©tudes et des documents relatifs aux changements climatiques afin de toucher le public le plus large possible, des jeunes aux dĂ©cideurs. CONTENU MULTIMÉDIA Lire le rapport TĂ©lĂ©charger le contenu multimĂ©dia [1] Exposition annuelle moyenne > 35 ”g/m3
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AdaptationNationale des Transmissions Aux Risques Et aux Secours API Application Programming Interface : ensemble normalisé de classes, de méthodes ou de fonctions qui sert de façade par laquelle un logiciel offre des services à d'autres logiciels ARCSINUS Application de Recueil et de Coordination du SINUS ARS Agence Régionale de la Santé
Suite Ă  la crise COVID-19, l’INRS a publiĂ© le 8 juin un document Ă  destination des formateurs et des organismes de formation SST. Ce document dresse l’ensemble des recommandations COVID-19 pour les formations SST Ă  respecter pendant la crise liĂ©e Ă  la Covid. Parmi les changements apportĂ©s aux formations de sauveteur secouriste du travail, on notera l’obligation de formation Ă  la prĂ©vention des risques de transmission du COVID-19, l’utilisation de moyens de protection ou encore les nouvelles modalitĂ©s liĂ©es aux formations. DĂ©couvrez dans notre article une synthĂšse de ces recommandations. A noter que ce document a Ă©tĂ© mis Ă  jour Ă  la date du 25/02/2021. Quelles sont les recommandations COVID-19 de l’INRS concernant la formation SST ?Contents1 Quelles sont les recommandations COVID-19 de l’INRS concernant la formation SST ?2 Obligation de former les stagiaires SST Ă  la prĂ©vention des risques de prĂ©vention du COVID-193 Obligation d’adapter les formations SST aux gestes barriĂšres du COVID-194 COVID-19 et formation SST certifiante ce qui change5 Quand passer sa formation MAC SST/ recyclage ? Il est nĂ©cessaire de respecter les recommandations COVID-19 pour les formations SST suivantes, instaurĂ©es par le gouvernement Obligation de former les stagiaires SST Ă  la prĂ©vention des risques de prĂ©vention du COVID-19 Parmi les recommandations de l’INRS, les formateurs SST auront pour mission de former les stagiaires Ă  la prĂ©vention des risques de transmission du COVID-19 Cette formation abordera Les mesures barriĂšres au travail,Le lavage des mains [
],Les bonnes pratiques liĂ©es au port des EPI masque chirurgicale et gantsLes modalitĂ©s Ă  respecter en cas de suspicion d’infection d’un collaborateurL’adaptation des gestes de secours et des conduites Ă  tenir pour prĂ©venir les risques de transmission lors d’une intervention » Obligation d’adapter les formations SST aux gestes barriĂšres du COVID-19 Le document indique que dans le cadre des recommandations COVID-19 pour les formations SST que le respect de la distanciation physique et des mesures barriĂšre reste la rĂšgle ». Ainsi, parmi les mesures Ă  respecter Composition de binĂŽmes devant pratiquer ensemble tout au long de la formationPort de masque obligatoire tout au long de la formationDisposer de fournitures et de matĂ©riel individuels ne devant pas ĂȘtre partagĂ©sVeiller Ă  ce que chaque stagiaire dispose d’une espace Ă©quipĂ© pour travailler en respectant la distanciation physiqueDĂ©shabillage des mannequins pour faciliter la dĂ©sinfectionPort des gants pendant l’intervention Nettoyage des mains avant et aprĂšs un atelier Seul le formateur sera autorisĂ© Ă  manipuler les plans d’intervention/ plans d’action prĂ©vention Par ailleurs, conformĂ©ment Ă  la recommandation SST du 25/02/2021, l’aide-mĂ©moire n’est plus Ă  remettre en main propre. Celui-ci doit ĂȘtre transmis au format dĂ©matĂ©rialisĂ© PDF, par mail. COVID-19 et formation SST certifiante ce qui change Parmi les changements apportĂ©s pour les formation SST certifiantes Port du masque, des gants et sur-blouse pour le stagiaire jouant la victimeMatĂ©riels et accessoires dĂ©sinfectĂ©s avant/aprĂšs chaque utilisationUtilisation des accessoires flaques de faux sang, plaies filets etc. si l’usage de produits dĂ©sinfectants est possibleLes stagiaires tĂ©moins resteront immobiles Les supports dĂ©matĂ©rialisĂ©s sont privilĂ©giĂ©s De mĂȘme, certaines pratiques, notamment les insufflations, sont suspendues. Seules les compressions thoraciques seront rĂ©alisĂ©es. Pour l’épreuve certificative n°1, l’évaluation des compĂ©tences, notamment pour le MAC SST/ MAC APS ASD et transport, Évaluation sans obligation de rĂ©aliser la totalitĂ© de l’action »Le candidat devra formuler oralement ses actions Ă©valuation des compĂ©tences 1, 3, 4 et 5L’évaluation des compĂ©tences 6, 7 et 8 peut ĂȘtre organisĂ©e normalement Quand passer sa formation MAC SST/ recyclage ? Les sauveteurs secouristes du travail auront jusqu’au 24 septembre pour pouvoir passer une formation de recyclage SST. La durĂ©e de validitĂ© des titres professionnels a Ă©tĂ© augmentĂ©e suite aux consĂ©quences du COVID-19. Pour en savoir plus sur les dĂ©lais de passage des formations obligatoires, consultez notre article. Cet article vous a plu ? N’hĂ©sitez pas Ă  le commenter ou Ă  le partager
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