Crédits Harve Boutet C’est une usine unique en France, et pourtant inconnue du grand public. Au cœur de la campagne orléanaise, la Pharmacie centrale des armées vient d’obtenir le feu vert des autorités pour produire à haute dose du sulfate d’atropine. Une décision prévue de longue date dans la perspective de la COP 21, qui accueillera à Paris les chefs d’Etat du monde entier fin novembre, mais qui vient de trouver une justification inattendue avec les attentats. VOS INDICES source Si la France n’a jamais connu d’attaque par armes chimiques, le Premier Ministre, Manuel Valls, a évoqué "le risque d’armes chimiques et bactériologiques" devant l'Assemblée nationale jeudi 19 novembre, avant de préciser sur France 2, que "ce risque est extrêmement limité" et qu’il n’y a "pas d’indices" particuliers. Les laboratoires pharmaceutiques sur d’autres indications Le "sulfate d’atropine" est, à l’heure actuelle, le seul médicament adapté à la prise en charge d’urgence en cas d’attentat chimique aux neurotoxiques organophosphorés. Des substances gazeuses, comme le gaz sarin, capables de bloquer la transmission des influx nerveux à faibles doses et de tuer, en intoxicant l’organisme par voies percutanée, oculaire, pulmonaire ou orale. L’atropine est produite comme antidote injectable en très petites quantités par quelques industriels Aguettant et Cooper. Ou dans le traitement d’autres maladies Lavoisier et Renaudin dans l’infarctus ou la pré-anesthésie, Alcon, Martinet et Faure en ophtalmologie. Les gaz neurotoxiques qui inquiètent L’autorisation délivrée par la Direction générale de la santé concerne les intoxications aiguës par les anticholinestérasiques insecticides organo-phosphorés, neurotoxiques de guerre et carbamates ou par les médicaments parasympathomimétiques ou cholinomimétiques, dans un contexte d'urgence ou de catastrophe. L’autorisation délivrée par la direction générale de la Santé est toute autre. Il s’agit d’approvisionner dès maintenant les hôpitaux en antidotes en grand conditionnement, afin qu’ils puissent intervenir en urgence. En cas d’attaque, les victimes doivent se voir injecter des doses de 2mg de sulfate d’atropine toutes les cinq minutes, jusqu’à ce que les symptômes disparaissent. Crédits Hervé Boutet Recourir provisoirement aux stocks de l’armée En vue de la COP21, la production en solutions de 40mg/20ml a été autorisée pour la Pharmacie centrale des armées PCA - et elle seule - début novembre. Un peu tardivement "Les contraintes de fabrication et d'étiquetage ne permettent pas sa mise à disposition dans des délais compatibles avec l'organisation de la COP 21", estime la Direction générale de la santé. Il est donc demandé au Service de santé des armées d’approvisionner les hôpitaux en recourant provisoirement aux stocks destinés aux militaires sur des zones de combat. A la PCA, où 70 % des médicaments fabriqués sont à visée opérationnelle, la production s’intensifie. "Notre priorité est de concevoir des antidotes contre les risques nucléaires, radiologiques, biologiques ou chimiques ", confiait à L’Usine Nouvelle Annick Pech, commandant de la PCA, lors d’un reportage réalisé en 2011 au cœur de ce site industriel exceptionnel. L’établissement, seul habilité à fabriquer en France des comprimés d'iodure de potassium en cas de risque nucléaire, avait alors distribué une partie de son stock aux expatriés français après la catastrophe de Fukushima. Gaëlle Fleitour
Comprimésd'iodure de potassium ANSP IODE Page : 2/6 Mise à jour : 25/05/2022 3 – Principe de répartition Dans le cadre de la doctrine de stockage et de distribution des comprimés d’iodure de potassium hors des zones couvertes par un PPI, définie en 2011, le dispositif repose :Actualité Santé Médicaments Divers Tous autres médicaments Iodure de potassium pharmacie centrale des armees 65 mg, comprimé sécable, boîte de 10 Iodure de potassium pca est un médicament sous forme de comprimé sécable 10 à base de Iodure de potassium 65 mg.Autorisation de mise sur le marché le 24/02/2009 par PHARMACIE CENTRALE DES HOPITAUX UPHARMA . Ce médicament n’est pas remboursé par la sécurité sociale. À propos Principes actifs Iodure de potassium Excipients Silice Coton Cellulose microcristalline Classification ATC divers tous autres médicaments tous autres médicaments antidotes potassium iodure Statut Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 24/02/2009. Indications pourquoi le prendre? Prévention de l'accumulation d'iode radioactif au niveau de la thyroïde en cas de possibilité de contamination par des radioéléments émis accidentellement par une installation nucléaire. Ce médicament ne devra être pris que sur instruction formelle des autorités compétentes. Contre indications pourquoi ne pas le prendre ? Hypersensibilité à l'iodure de potassium ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients. En l'état actuel des connaissances, en dehors de quelques pathologies immunologiques préexistantes rarissimes dermatites herpétiformes ou des vascularites hypocomplémentaires il n'y a pas de contre-indication à l'administration d'iodure de potassium, notamment aux enfants et adolescents jusqu'à 20 ans et aux femmes enceintes. Posologie et mode d'administration Remarques préliminaires Pour entraîner une réduction de plus de 90 % de la fixation de l'iode radioactif, les doses nécessaires sont Dans la région où l'apport alimentaire en iode est normal » 1 dose supérieure ou égale à 30 mg d'iode, Dans les régions où il existe une carence relative en iode alimentaire cas de la France 50 à 100 mg d'iode. Pour être pleinement efficace, l'administration d'iode doit avoir lieu dès réception des instructions des autorités compétentes, au mieux avant la propagation du nuage radioactif. Le degré de protection est de 80% après 2 heures et de 40% après 8 heures suivant le début de la contamination dans les régions riches en iode et respectivement de 65% et de 15% dans les régions carencées en iode. La durée du traitement peut varier d'une prise unique à une prise quotidienne réitérée pendant 7 jours maximum selon la cinétique et les caractéristiques de l'accident. Il est cependant souhaitable d'exclure la prise réitérée d'iodure de potassium chez la femme enceinte et allaitante, et l'enfant de moins de 12 ans qui devront par conséquence faire l'objet d'une évacuation prioritaire de la zone contaminée. La prise du traitement ne devra se faire que sur instructions des autorités compétentes. Pour le suivi des populations ayant bénéficié du traitement par iodure de potassium Pharmacie Centrale des Armées 65 mg, comprimé sécable une surveillance clinique par le médecin traitant est recommandée. Après administration chez le nouveau-né un dosage sanguin des hormones thyroïdiennes TSH devra être pratiqué deux semaines après administration. L'émission radioactive peut-être prolongée et non ponctuelle. Des mesures de confinement et d'évacuation de la population sont alors prises par les pouvoirs publics. Ce traitement s'inscrit donc dans un dispositif global défini au niveau ministériel. Une contamination retardée est possible par les aliments, selon le schéma pâturage → lait → viande Posologie Des remarques précitées découlent le protocole d'administration, dont les modalités seront définies par les autorités compétentes. Enfant de > 12 ans et adulte Une prise de 130 mg d'iodure de potassium par jour réitérée pendant 7 jours, soit 2 comprimés à 65 mg par jour pendant 7 jours, sauf instructions contraires des autorités compétentes. Les comprimés peuvent être dissous dans une boisson eau, lait ou jus de fruit. Population pédiatrique ENFANT de 36 mois à 12 ans Une prise unique de 65 mg d'iodure de potassium, soit 1 comprimé pouvant être dissous dans une boisson lait ou jus de fruit. NOURRISSON de 1 à 36 mois Une prise unique de 32,5 mg d'iodure de potassium, soit ½ comprimé pouvant être dissous dans une boisson biberon de lait ou jus de fruit par exemple. NOUVEAU-NES < 1 mois Une prise unique de 16 mg d'iodure de potassium, soit ¼ de comprimé, pouvant être dissous dans une boisson biberon de lait. Il est souhaitable d'exclure la prise réitérée d'iodure de potassium chez la femme enceinte et allaitante, et l'enfant de moins de 12 ans qui devront par conséquence faire l'objet d'une évacuation prioritaire de la zone contaminée. Mode d'administration En cas de dissolution dans une boisson, la solution obtenue ne peut être conservée et doit être prise immédiatement. La dissolution du médicament dans du lait ou dans du jus de fruit permet de diminuer le goût métallique passager qui peut être ressenti aux posologies sécable Comprimé blanc, rond, quadrisécable Mises en garde et précautions d'emploi Mises en garde Le traitement doit être pris dès réception des instructions des autorités compétentes, l'efficacité étant très diminuée si l'administration est débutée après la radiocontamination. Précautions d'emploi Le risque carcinogénétique de la contamination de la thyroïde par l'iode radioactif est tel que la protection par l'iodure de potassium est d'autant plus indispensable que les sujets sont plus jeunes. C'est pourquoi la population cible de la distribution d'iode est constituée, en priorité, de tous les sujets de moins de 40 ans. Chez les sujets porteurs de goitres anciens, surtout s'il s'agit de goitres volumineux ou autonomes prétoxiques », à TSH freinée, l'administration d'une quantité forte d'iodure, même en dose unique, peut induire une hyperthyroïdie. L'administration d'iode à raison de 100 mg/24 h pendant 15 jours ne provoque pas de désordre hormonal sérieux chez les sujets normaux. Il est recommandé de consulter un médecin aussitôt que possible après la prise d'iodure de potassium dans les situations suivantes Femmes enceintes et enfants à naître exposés au-delà de la 12ème semaine de gestation production thyroïdienne foetale propre surveillance échographique du foetus jusqu'à la fin de la grossesse puis suivi du nouveau-né avec recherche de goitre, contrôle de la fonction thyroïdienne dosage TSH, T4 libre Nourrissons exposés de moins de 1 an, femmes allaitant contrôle de la fonction thyroïdienne dosage TSH, T4 libre devra être pratiqué 2 semaines après administration et si, hypothyroïdie, traitement par hormone thyroïdienne Sujets porteurs de goitre ancien, d'un antécédent ou d'une pathologie thyroïdienne évolutive surveillance clinique par leur médecin traitant. Il n'existe pas de véritable allergie à l'iode sous forme d'iodure de potassium. En cas de phénomènes allergiques antérieurs lors de l'injection de produits de contraste radiologique, d'application de désinfectant iodé sur la peau ou de la consommation de poissons, de crustacés ou de mollusques, un avis médical est souhaitable sans attendre qu'une instruction de prise ne soit donnée par les autorités. En l'état actuel des connaissances, seules deux contre-indications à la prise d'iodure de potassium existent ; il s'agit de maladies auto-immunes excessivement rares voir rubrique Contre-indications. Dans la population cible de jeunes nourrissons, enfants et jeunes de moins de 20 ans, il convient d'évaluer le rapport bénéfice/risque de la prise de ce médicament du fait des risques graves de l'absence de protection de la glande thyroïde en cas de contamination radioactive. Grossesse et allaitement Grossesse Les femmes enceintes sont prioritaires quel que soit l'âge de la grossesse, dans le but de préserver la thyroïde de la mère et, à partir du deuxième trimestre, celle du foetus qui commence à concentrer l'iode à partir de la 10ème-12ème semaine. Au cours du troisième trimestre, une dose massive d'iode peut induire un blocage de la fonction thyroïdienne du foetus avec apparition d'un goitre. Dans le cas d'une administration chez la femme enceinte, une surveillance échographique du foetus jusqu'à la fin de la grossesse puis un suivi thyroïdien doivent être effectués. Allaitement L'iodure de potassium est concentré dans le lait. Le traitement des mères allaitant doit être le plus court possible, ce qui ne soulève pas de problème dans le cas d'une administration unique. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions Associations faisant l'objet de précautions d'emploi + Antiacides Diminution de l'absorption digestive de l'iodure de potassium. Différer la prise des antiacides d'au moins deux heures. Effets indésirables Les effets indésirables extra-thyroïdiens de l'iodure sont rares pour les plus bénins et exceptionnels pour les plus sévères. L'étude, réalisée en Pologne, de l'administration de 100 mg d'iodure à plus de 12 000 enfants et 5 000 adultes a fait apparaître la survenue de troubles digestifs vomissements, diarrhée, douleurs gastriques dans 0,12 à 2,38 % des cas et d'éruptions cutanées bénignes dans environ 1 % des cas Nauman J., Wolff J., Amer J Med 94 524-532, 1993. Les incidents et accidents possibles d'hypersensibilité à l'iode sont parotidite ; lésions cutanées hémorragiques ; réaction de type fièvre, arthralgies ; oedème de Quincke, dyspnée. En dehors de deux cas d'insuffisance respiratoire aiguë survenue chez deux adultes atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive et allergiques connus à l'iode, ces manifestations exceptionnelles risque inférieur à 1/1 million n'ont pas été observées dans l'étude mentionnée ci-dessus. Selon cette étude, le risque d'incidents médicalement significatifs mais non sérieux est, en cas d'administration d'une dose unique d'iodure, de 0,2 %. Après une seule prise, de la fièvre, des douleurs articulaires, des éruptions cutanées transitoires et spontanément régressives ont été observées. Il n'est pas démontré que ces manifestations soient liées à la prise d'iodure de potassium. Effets thyroïdiens Après administration prolongée d'iode, les taux de triiodothyronine T3 et de thyroxine T4 diminuent significativement mais restent dans les limites de la normale. Le taux de TSH augmente significativement mais reste dans les limites de la normale. Les effets indésirables thyroïdiens possibles après surcharge iodée incluent l'hyperthyroïdie et le goitre à l'iode par blocage de l'hormonosynthèse. Dans l'étude polonaise Nauman J, Wolff J., Ibid., aucun effet indésirable thyroïdien, en dehors d'une gêne douloureuse thyroïdienne dans 0,08 % des cas, n'a été observé chez 774 adultes ayant reçu une dose ou plus de 100 mg d'iodure, y compris chez les adultes porteurs de goitre nodulaire. En revanche, 0,37 % des 3 214 nouveau-nés ayant reçu de l'iodure au 2ème jour de vie ont présenté une élévation transitoire de TSH circulante, normalisée à 16 à 20 jours. Déclaration des effets indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ANSM et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet Surdosage Aucune donnée n'est disponible à ce jour. Propriétés pharmacologiques Classe pharmacothérapeutique ANTIDOTES, code ATC V autres La saturation de la thyroïde en iode non radioactif évite la fixation d'iode radioactif sur la thyroïde qui pourrait provoquer l'apparition de troubles tardifs Hypothyroïdie secondaire Nodules ou cancers de la thyroïdeAbsorption L'iodure libéré par le comprimé est résorbé dans le tube digestif. Distribution En dehors de la période postprandiale et pour un apport alimentaire de 70 à 100 µg, l'iodurémie est inférieure à 0,20 µg/100 ml. L'iodure circulant est concentré par la thyroïde et les reins. Biotransformation La clairance rénale est de 35 ml/minute, elle est indépendante de l'apport iodé. La clairance thyroïdienne de l'iode est corrélée directement à l'état fonctionnel de la glande et inversement à son contenu en iode ; habituellement comprise entre 10 et 35 ml/minute, elle peut dépasser 2000 ml/min en cas d'hyperstimulation. La muqueuse gastrique et les glandes salivaires captent également l'iodure mais le secrètent aussitôt. L'iodure est capté au pôle basal des cellules thyroïdiennes étape limitante du métabolisme intra thyroïdien de l'iode sous la dépendance d'un transporteur spécifique pompe à iodure » avec transport compétitif avec les ions thiocyanate, perchlorate et pertechnétate ; inhibition par les inhibiteurs de la Na/k ATPase. L'iodure est incorporé à la thyroglobuline pour conduire à la tétra et triiodothyronine après son oxydation en iode. Elimination L'iodure est éliminé rapidement, avec une clairance rénale à 35 ml/min indépendamment de l'apport iodé et une demi-vie de 6 heures environ. Au bout de 48 à 72 heures, la majeure partie de l'iode non organifiée sera éliminée. Par ailleurs, une faible partie des 100 mg d'iode sera fixée par la thyroïde et organifiée, pour suivre par la suite le lent métabolisme des hormones thyroïdiennes qui subissent des désiodations séquentielles redonnant des ions iodures. Durée et précautions particulières de conservation Durée de conservation 10 ansPrécautions particulières de conservation A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de l'humidité, à une température ne dépassant pas 25° comprimés sécables sous plaquettes Polyamide/Aluminium-PVC/Aluminium. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. IODUREDE POTASSIUM PHARMACIE CENTRALE DES ARMEES 65 mg Cpr B/10. Commercialisé. Code ACL 2723949. Code 13 3401527239497. Labo. Distributeur Pharmacie Centrale des Armées. Remboursement NR. Informations fabricant/distributeur. Pharmacie Centrale des Armées. établissement pharmaceutique militaire français Encyclopédie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre Pharmacie centrale des armées Insigne de la Pharmacie centrale des armées. Création 1792 Pays France Type Établissement pharmaceutique militaire Fait partie de Service de santé des armées Garnison Chanteau Loiret Ancienne dénomination Magasin général des pharmacies Commandant PHC François Caire-Maurisier depuis 2015 modifier La Pharmacie centrale des armées PCA est un établissement pharmaceutique militaire français rattaché au Service de santé des armées. Elle a pour mission principale de développer, produire et stocker des médicaments de protection contre les risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques, tant pour les Forces armées que pour la population civile. Histoire La Pharmacie centrale des armées, créée entre 1792 et 1794, s'appelle à l'origine le Magasin général des pharmacies ». Elle prend ensuite les noms successifs de Magasin général des médicaments et du laboratoire des pharmacies », Pharmacie centrale du Service de santé militaire » et Pharmacie centrale de l'armée ». Elle adopte son nom actuel de Pharmacie centrale des armées » en 1973[1],[2],[3],[4],[5]. Installée à sa création au sein de l'École militaire, à Paris, elle a pour premier pharmacien en chef le chimiste Jérôme Dizé. En 1903, elle déménage aux Invalides, puis s'installe au fort de Vanves en 1931. Ce n'est qu'en 1971 qu'elle s'établit sur un site dédié le camp militaire d'Orléans-Chanteau, dans le Loiret[1],[2],[3],[6],[7]. Missions La Pharmacie centrale des armées est chargée de produire trois types de solutions[4],[8] des antidotes contre les risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques NRBC ; des dispositifs de médecine d'urgence utilisables en environment hostile, composant la trousse individuelle du combattant » ; des médicaments améliorant la vigilance des soldats. Boîte de comprimés d'iodure de potassium 130 mg fabriqués par la Pharmacie centrale des armées. Si les deux dernières missions sont exclusivement d'ordre militaire, la production d'antidotes NRBC sert aussi à la protection de la population civile. Ainsi, la PCA détient notamment le monopole de fabrication d'iodure de potassium, médicament utilisé en cas de contamination radioactive et distribué préventivement aux civils vivant à proximité des centrales nucléaires[2],[6]. En amont, la Pharmacie centrale des armées assure des activités de recherche et développement, à la fois galénique et technique, l'usage militaire nécessitant des modes spécifiques d'administration et de conditionnement des médicaments[2]. Enfin, elle est chargée de maintenir d'importants stocks de sécurité d'antidotes NRBC. Le renouvellement régulier de ces stocks conduit à ce que la plupart des 30 à 40 millions de comprimés produits chaque année soient finalement détruits après péremption[9],[10]. En plus de ses missions pour l'État français, la PCA fournit certains pays étrangers ainsi que la centrale d'achat de l'OTAN[6],[10]. Organisation La Pharmacie centrale des armées dépend de la Direction des approvisionnements en produits de santé des armées DAPSA, elle-même rattachée à la direction centrale du Service de santé des armées DCSSA. L'établissement peut néanmoins être réquisitionné par le ministère chargé de la Santé en cas d'urgence[7],[10]. En 2019, l'usine de 4 000 m2 18 000 m2 de surface développée emploie 124 personnes, dont une grande majorité de fonctionnaires civils[3],[10]. Pour garantir la souveraineté de sa production, et après avoir connu plusieurs situations de pénurie, la Pharmacie centrale des armées décide de revoir en profondeur son circuit d'approvisionnement en matières premières alors qu'en 2013, elle se fournissait à 80 % en dehors de l'Europe, le rapport s'inverse en 2019[10]. Depuis 2015, la Pharmacie centrale des armées est commandée par le pharmacien en chef François Caire-Maurisier. Récompense En 2005, la Pharmacie centrale des armées reçoit le prix Galien de la recherche pharmaceutique pour l'Ineurope, un dispositif d'auto-injection prérempli que les soldats s'administreront sur ordre des autorités en cas d'attentat terrestre chimique ». Issu de dix années de développement, il contient une trithérapie agissant comme antidote contre les neurotoxiques organophosphorés de guerre, comme le sarin, le soman, le tabun ou le VX[2],[6],[11],[12]. Références ↑ a et b Jérôme Dizé, pharmacien en chef du premier Magasin général des pharmacies », dans Revue d'histoire de la pharmacie, 1965 lire en ligne, p. 411-418. ↑ a b c d et e L'usine militaire d'antidotes », sur 1er septembre 2011. ↑ a b et c Les apports de la pharmacie centrale des armées face au risque terroriste NRBC », Service de santé des armées,‎ mars 2017 lire en ligne. ↑ a et b La Pharmacie centrale des armées de l'approvisionnement de médicaments simples à la fabrication de formes innovantes adaptées aux besoins opérationnels », Service de santé des armées,‎ mars 2018 lire en ligne. ↑ Le premier pharmacien-chef de la pharmacie centrale de l'armée Jérôme Dizé », Revue d'histoire de la pharmacie,‎ 1949 lire en ligne. ↑ a b c et d Dans les coulisses de la Pharmacie des armées », sur 31 mars 2018. ↑ a et b Coronavirus un site militaire du Loiret en 1ère ligne pour approvisionner l'hôpital de campagne de Mulhouse », sur 20 mars 2020. ↑ Le sauvetage au combat, au service du blessé de guerre », ASNOM,‎ décembre 2014 lire en ligne. ↑ La Ministre des Armées Florence Parly en visite à la Pharmacie Centrale des Armées à Chanteau », sur 31 janvier 2020. ↑ a b c d et e Plongée dans la fabrique à antidotes de l’armée française », sur 26 août 2019. ↑ Prix Galien France – Les lauréats » [PDF], sur ↑ Protection NRBC », sur 13 septembre 2016. Lien externe L'évolution stratégique de la pharmacie centrale des armées », sur 22 juin 2016. IODUREDE POTASSIUM Pharmacie Centrale des Armées 130 mg, comprimé sécable peut avoir des effets indésirables sur le fonctionnement de la glande thyroïde, liés à une surcharge d'iode; il s'agit alors de thyroïdite subaiguë à l'iode, d'hyperthyroïdie et de goitre par blocage de l'hormonosynthèse. Déclaration des effets secondaires l'essentiel Les personnes concernées par le périmètre de sécurité autour d’une centrale nucléaire et n’étant pas allé retirer leurs pastilles d’iode en pharmacie, les reçoivent en ce moment par La Poste. Dans les boîtes à lettres des habitants se situant à moins de 20 km d’une centrale nucléaire, pour nous ce sera celle de Golfech, une curieuse enveloppe estampillée gouvernement » arrive dans les boîtes à lettres. Pas toutes les boîtes, seulement celles des riverains n’étant pas allé récupérer à la pharmacie l’iode à ingérer en cas d’incident à la pharmacie. Au terme de la période de retrait, il semble que vous n’ayez pas encore réalisé cette démarche » indique une lettre datée de janvier 2021, co signée par le préfet, directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises Alain Thirion, le professeur Jérôme Salomon, directeur général de la santé et Carine Wolf-Thal, président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens. Avec cette lettre, une boîte de dix comprimés se trouve dans l’enveloppe. Les campagnes de distribution des comprimés d’iode ont lieu régulièrement depuis 1997 et concernent les personnes qui résident ou travaillent à proximité d’une centrale nucléaire. Organisées par les pouvoirs publics services de l’État et EDF, propriétaire des centrales nucléaires ces campagnes ont pour objectif la mise à disposition des populations riveraines des centrales nucléaires des comprimés d’iode stable permettant de protéger leur thyroïde en cas de rejet accidentel d’iode radioactif dans l’atmosphère. En cas d’accident nucléaire, la prise de comprimés d’iode stable protège la thyroïde de l’iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l’environnement. La thyroïde va absorber l’iode stable jusqu’à saturation, et ne pourra donc plus assimiler l’iode radioactif qui serait éventuellement respiré ou ingéré. Les comprimés d’iode doivent être administrés en situation accidentelle et uniquement sur instruction des autorités. Qui organise la distribution ? Le ministère de l’Intérieur coordonne la deuxième phase de la campagne préventive de distribution de comprimés d’iode aux riverains situés dans un rayon de 10 à 20 kilomètres autour des 19 centrales nucléaires françaises. La première phase de cette campagne consistait depuis septembre 2019 à mettre à disposition les comprimés d’iode dans les pharmacies partenaires pour les 2,2 millions de personnes et plus de 200 000 établissements, entreprises, écoles, administrations, etc. sur tout le territoire. Depuis le mois de février, les comprimés sont adressés par voie postale à 600 000 foyers identifiés ne les ayant pas retirés en pharmacie. Le gouvernement indique par ailleurs que les ERP établissements recevant du public n’ayant pas effectué la démarche ainsi que les nouveaux arrivants des communes concernées sont invités à les retirer dans les pharmacies partenaires. Ils pourront effectuer leur retrait sur simple présentation d’un justificatif de domiciliation, de capacité d’accueil du public et/ou du nombre de salariés. » Les comprimés d’iode sont distribués par la Pharmacie centrale des Armées. Ils ne doivent être pris que sur invitation du préfet via la radio, la télévision, les sites Internet des journaux, les réseaux sociaux du gouvernement Leur distribution est gratuite.
LaCentrale nucléaire de Zaporijjia kézako ? C'est un méga centrale équipée de 6 réacteur nucléaires, c'est la centrale nucléaire la plus puissante d'Europe en 2022.Wikipédia. Suite à la